guerre
Mephisto 2022
Ou l’histoire édifiante d’une belle et noble artiste qui a cru pouvoir jouer au plus malin avec le Pouvoir. Comme bien d’autres esprits éclairés avant elle, Tchoulpan Khamatova a été victime de la maladie la plus répandue parmi les «citoyens du monde»: leur provincialisme. Préambule. Mephisto 1936 Klaus Mann n’avait pas l’ennuyeux génie, ordonné et conscient de lui-même, de son père Thomas Mann, prix Nobel de littérature 1929. Mort à 43 ans au terme d’une vie chaotique marquée par l’exil, la détresse matérielle et les drogues, Klaus a laissé derrière lui un roman sulfureux, dont István Szabó tirerait en 1981 un classique du cinéma politique: Mephisto. Il y décrit la trajectoire sinueuse d’un acteur opportuniste au temps du nazisme et ses compromissions avec le pouvoir. Klaus était moins créateur que témoin. Son héros ressemble à s’y méprendre à son propre beau-frère, Gustaf Gründgens, au point que la famille du concerné fera interdire le […]
REUTERS • Impartialité et indépendance
Où l’on voit qu’entre la guerre de Yougoslavie et la guerre d’Ukraine, les usines à fake news n’ont pas tellement évolué.
Une haine venue d’en haut
Est-ce la haine qui pousse à la guerre ou la guerre qui crée la haine? Les deux cas de figure existent. En l’espèce, c’est clairement la guerre qui conduit à la haine. Je fais bien sûr ici référence à l’intervention russe en Ukraine. Les médias occidentaux se sont aussitôt mobilisés pour dire tout le bien qu’il fallait penser des Russes et de la Russie. En sorte que les sentiments et les préjugés antirusses sont maintenant bien installés dans une majorité au moins de la population. Non la totalité peut-être, mais une majorité quand même. Alors qu’auparavant les gens n’avaient pas d’opinion particulière sur le sujet. Ils n’étaient ni russophiles ni russophobes. Mais maintenant ils sont clairement russophobes. Les politiciens ne l’ignorent pas, et évidemment aussi jouent avec. Ainsi, quand la ministre suisse de la Défense demande au CIO d’exclure les fonctionnaires russes et biélorusses des fédérations sportives internationales, ainsi que […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 1er au 7 mai 2022
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
MARQUE-PAGES • La semaine du 24 au 30 avril 2022
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
MARQUE-PAGES • La semaine du 17 au 23 avril 2022
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Aveuglés par le soleil noir
La Russie ne peut pas perdre cette guerre, l’Occident ne veut rien concéder et le pouvoir ukrainien célèbre des divinités assoiffées de sang. Toutes les conditions d’une montée aux extrêmes sont réunies et elle aboutira à la destruction complète de l’Ukraine. Voire plus si affinités.
Guerre, sanctions, dictature
J’ai cité la semaine dernière le livre de Naomi Klein, «La Stratégie du choc», paru en 2008, qui fournit une bonne grille de lecture des événements du dernier demi-siècle. Aujourd’hui encore, ce livre reste très éclairant.
Ukraine: comment terminer cette guerre?
En refusant de prendre en compte la réalité du terrain et le point de vue de toutes les parties, on ne fait que prolonger un conflit qui aurait, en plus, pu facilement être évité. De fait, on a laissé Poutine maître du jeu, par préjugé et par sottise.