Journalisme
Pour un prix Darwin du journalisme
L’histoire qui suit n’a, à première vue, qu’une portée locale. Il s’agit d’une péripétie parmi d’autres liées à l’affaire Dominique Giroud qui passionne les médias de Suisse romande. Elle illustre toutefois par un exemple concret la manière dont la presse professionnelle s’est elle-même discréditée jusqu’à tomber au ras du caniveau pour ensuite implorer son sauvetage par les subsides d’Etat.
lire plusDenis Pittet a bien connu l’ère du journalisme
Ancien rédacteur en chef, aujourd’hui chargé de communication, mais surtout journaliste de vocation et de métier, Denis Pittet évoque avec des mots émouvants la disparition, ce samedi 21 juillet 2018, d’une institution de la presse suisse: le quotidien *Le Matin*, lâché par son éditeur Tamedia. *«Les journalistes sont connus — on parle de signatures — et le ton est bien plus libre qu’aujourd’hui. Les critiques, les éditos sont parfois virulents. Mais les lecteurs aiment cela.»* Des évocations qui nous permettent de mesurer le chemin parcouru…
Besoin de noblesse (2/2)
Pourquoi écrivons-nous? Suite et fin de notre exploration des valeurs fondamentales qui animent notre vision du monde et justifient notre travail.
Guy Mettan: des médias et de la régression intellectuelle
Le jour des élections présidentielles en Russie, nous avons interrogé un expert sur la réalité de la vie politique russe et les représentations qu’on s’en fait.
Une taupe parmi les migrants
Pourquoi le reportage par immersion dans le milieu migratoire n’a-t-il pas la cote?
Quand les mots valaient leur pesant de plomb (2/2)
Le nouveau film de Steven Spielberg, *Pentagon Papers*, rend un hommage un peu «vintage» à l’éthique et au courage de la grande presse au temps des enfumages officiels sur la guerre du Vietnam. Par-delà le «message» adressé au pouvoir actuel (et éternel), il nous rappelle ce qu’était la vie dans un monde où la parole et la communication, tout comme la monnaie, possédaient encore une «couverture or».
Quand les mots valaient leur pesant de plomb
On pourrait s’étonner que le plus «grand public» des réalisateurs, Steven Spielberg, ait choisi en fin de carrière de tourner un film «engagé» comme *Pentagon Papers*. Son ode au courage des journalistes de jadis nous adresse, dit-on, un message pour notre temps. Oui, mais lequel?
La Suisse a-t-elle encore besoin d’un service public?
Avec le vote sur l’initiative «No Billag», le peuple suisse se prépare à dire OUI ou NON au maintien de médias de service public. Mais est-il possible de répondre à la question telle qu’elle est posée? Et que nous dit ce choix impossible sur l’état de la communauté helvétique?