lavage de cerveau
Le camp des Parfaits
Les guerres génèrent des situations extrêmes où le «juste milieu», le plus souvent, n’est plus permis. Chacun est aujourd’hui sommé de choisir son camp et le simple fait de *ne pas condamner* le côté désigné comme l’empire du mal vous expose à la vindicte. Ces situations sont à la fois choquantes et très révélatrices. Elles nous reposent la question la plus ancienne de notre histoire humaine, ce dilemme à cause duquel nous avons été expulsés du paradis terrestre. La question de la connaissance du bien et du mal.
Psychose, mode d’emploi (bases psychiques de la covidéologie)
L’année 2020, je l’ai déjà vécue. En une seule journée. C’était le 11 août 1999. L’éclipse du soleil, ce jour-là, préfigurait l’éclipse de la raison qui frapperait la terre entière vingt ans plus tard.
Un monde sans Poutine
Ce dimanche 18 mars, les Russiens [1] se rendent aux urnes. Ils s’apprêtent à réélire Vladimir Poutine à une écrasante majorité. Mais s’ils se ravisaient? Si une soudaine révolution colorée venait balayer le maître incontesté du Kremlin? S’il s’empoisonnait lui-même par accident? Qu’adviendrait-il de la Russie? Qu’adviendrait-il de nous? Et d’abord, de moi-même?
Paysage européen à la veille du divorce
Une cascade de petits séismes secouent l’Europe. Les tenants de la parole officielle les commentent avec leur habituel mépris et leur habituelle pauvreté de vocabulaire. Pourtant, ils dessinent une carte de l’Europe future pour le moins inattendue…
Cinquante nuances de fric
«…En 2012 et 2013, un énorme paquet de soupe américaine, qui s’annonçait érotique, se vendit à des millions d’exemplaires, sur toute la terre ou presque. Aussitôt, la grosse dame qui l’avait pondu fut invitée, pendant des heures, à parler de ça sur tous les plateaux de télévision de la planète. Tous ceux qui l’invitaient s’accordaient sur la nullité de la chose comme de l’auteure, laquelle n’avait strictement rien à dire, et pour cause. Ils ne l’invitaient, et ne la flattaient, que parce que quelques millions d’imbéciles avaient acheté cette daube grise. Autrement dit, l’argent (de la promotion) n’allait qu’à l’argent, qu’au succès, qu’à la vente. L’argent organisait sa propre propagande. Il réussissait ainsi à éliminer l’œuvre elle-même, afin qu’on ne parlât que de lui.» — Jean-Claude Carrière, L’Argent, sa vie, sa mort, éd. Odile Jacob.
La maîtrise du passé
«En ce moment, par exemple, en 1984 (si c’était bien 1984) l’Océania était alliée à l’Estasia et en guerre avec l’Eurasia. Dans aucune émission publique ou privée il n’était admis que les puissances avaient été, à une autre époque, groupées différemment. Winston savait fort bien qu’il y avait seulement quatre ans, l’Océania était en guerre avec l’Estasia et alliée à l’Eurasia. Mais ce n’était qu’un renseignement furtif et frauduleux qu’il avait retenu par hasard parce qu’il ne maîtrisait pas suffisamment sa mémoire. Officiellement, le changement de partenaires n’avait jamais eu lieu. L’Océania était en guerre avec l’Eurasia. L’Océania avait, par conséquent, toujours été en guerre avec l’Eurasia. L’ennemi du moment représentait toujours le mal absolu et il s’ensuivait qu’aucune entente passée ou future avec lui n’était possible. L’effrayant, pensait Winston pour la dix millième fois (…), était que tout pouvait être vrai. Que le Parti puisse étendre le bras vers […]
Les «fake news» et l’État total
La volonté affichée du président français de lutter contre les *fake news* invite, une nouvelle fois, à s’interroger sur la situation de la liberté d’expression dans nos pays.
A l’Uni de Genève, on ne badine pas avec le harcèlement…
…Mais on peut prendre des libertés avec le français.