Politique
Sur la «nouvelle normalité»
Ce n’est pas durant les périodes ordinaires, mais bien dans les temps extraordinaires qu’on apprend à penser politiquement. Car les intentions et les actes y apparaissent dans toute leur évidence et leur nudité. Aujourd’hui comme hier.
Subir, ne pas subir: l’éventail des possibles
À force d’avoir trop subi, il arrive que les gueux se révoltent. Ces soulèvements sont généralement écrasés sans cérémonie. Mais il existe d’autres formes d’insurrection. L’art de traîner les pieds pourrait redevenir d’actualité, par les temps qui courent…
Pandémie: pourquoi ces choix?
Le Covid-19 a, certes, une composante biologique, mais une autre, au moins aussi importante, sociale et politique. Qui plus est, ces deux composantes sont indémêlables l’une de l’autre.
Et si la décision d’imposer le confinement était basée sur des conjectures mathématiques approximatives?
Après la démission de Neil Ferguson, Matt Ridley a cosigné avec le député David Davis une interpellation concise, mais essentielle sur les méthodes «scientifiques» par lesquelles on a poussé les gouvernements à prendre une mesure d’une violence extrême: mettre en quarantaine les populations saines de pays entiers.
lire plusDes LBD au confinement strict: la France à l’heure de l’Etat total
Il faut, comme Tocqueville, s’écarter un peu de la France pour voir à quel point la réalité de ce pays contredit les principes dont il se réclame. Par-delà les questions de personnes et de partis, n’est-il pas temps de faire table rase de son culte inconsidéré de l’État? À moins de se laisser délibérément tomber dans la tyrannie absolue ou la guerre civile.
lire plusDr John Lee: a-t-on surréagi au coronavirus?
Nous reproduisons cette tribune remarquable de sérénité et de méthode du Dr John Lee, professeur de pathologie et consultant de la Santé publique britannique, qui explique comment une lecture hâtive et tendancieuse des chiffres peut entraîner des mesures politiques potentiellement plus dévastatrices que l’épidémie elle-même.
Non, la France n’est pas en guerre!
…Enfin, pas celle qu’on lui promet. La France risque de se réveiller demain en comprenant qu’elle était elle-même la cible de la guerre proclamée par M. Macron. Mais il sera trop tard. Avec ou sans virus, elle devra vivre pieds et poings liés.
lire plusL’affaire Simon Brandt, un «signal faible» — mais assourdissant!
On découvre ici comment un espoir de la politique genevoise est devenu un dégât collatéral de la chute de son mentor, Pierre Maudet. Mais la persécution du lanceur d’alerte Simon Brandt par le procureur Jornot est bien plus choquante. Elle nous montre comment nous sommes dressés à voir l’accessoire plutôt que l’essentiel et comment l’intimidation morale l’emporte de plus en plus sur le langage des faits.
Maquillage et camouflage, les deux mamelles de la liberté d’expression macronienne
Ainsi donc, entre une loi Avia qui installe la censure, un parquet qui classe un volet de l’affaire Mila en phase avec les intérêts de sa ministre et un président qui joue au garant de la liberté d’expression à Angoulême, la Macronie ressemble de plus en plus à une très mauvaise comédie de boulevard. Mais c’est sans doute plus grave que cela.