Psychologie
Le totalitarisme ordinaire: à la recherche de la vérité perdue
La semaine dernière (AP460), j’évoquais le statut de la vérité qui, par temps totalitaire, se reconnaît en tant que vérité parce qu’elle est considérée comme scandaleuse et traitée en paria. Mais est-il bien sûr que «la vérité nous rendra libres» et que «la vérité vaincra»?
Le totalitarisme ordinaire et la langue performative
Confondre le mot avec l’action, c’est le signe d’une régression dans l’enfance, plus précisément dans la pensée magique. Mais lorsque cette pensée magique devient le mode de fonctionnement des adultes, et collectif en plus, nous faisons face à une société gravement malade.
Le totalitarisme ordinaire: traumatisme, amalgame, mensonge
Lorsque les périodes deviennent totalitaires, la vérité est surtout présente dans ce qui n’est pas nommé. Il faut toujours interroger ce que l’on nous montre de manière évidente et ce que l’on nous cache.
Le totalitarisme ordinaire et la bonne conscience
Avant de pourfendre le totalitarisme en général, nous sommes-nous assurés qu’il ne logeait pas en nous-mêmes? Pour le savoir, il nous faut être attentifs à certains processus qui s’installent dans les groupes comme à l’intérieur des individus. En voici un premier aperçu.
Les cercles de déni (1/2): contagion délirante et caducité de la loi
A la différence du peuple colombien, parmi lequel elle vit, Ariane Bilheran remarque que les Français redemandent sans cesse leur dose d’illusions. Les récentes bouffées de haine et d’hypocrisie collectives illustrent cette addiction de manière éclatante.
Empédocle et la haine délirante
Lorsque nous perdons le nord, que les valeurs s’inversent et que la civilisation traverse de fortes turbulences, il est toujours pertinent de revenir aux œuvres des Anciens, aux origines mêmes de ce qui fonda nos humanités. La pensée d’Empédocle, diverse et foisonnante, nous donne en particulier une clef pour comprendre notre époque de haine — et aussi d’éveil!
Le stoïcisme comme réalité
On n’écrit plus aujourd’hui de livres de ce genre: près de mille pages, en plus d’une certaine densité, bien construit et pensé, se nourrissant d’innombrables lectures, en même temps que d’une bonne expérience de la vie et de ses difficultés. L’auteur dit qu’il a mis huit ans à l’écrire, on le croit volontiers. Ce livre a demandé en tout cas beaucoup de travail. Mais le résultat est là: un livre magnifique.
Sexualisation des enfants: retour à Freud
S’il existe une figure qui enflamme les esprits et déchaîne les passions, c’est bien celle de Sigmund Freud. Le «père de la psychanalyse», traité de charlatan, de sioniste, de mage occulte, de père incestueux, etc. ne laisse pas indifférent. On lui attribue, en France en particulier, la découverte du «sexuel infantile».
Sexualisation des enfants: le sophisme des «droits sexuels»
À l’heure du grand déploiement d’une polyphonie idéologique dont l’ambition est de supprimer les droits humains pour conduire l’humanité vers un «transhumanisme» qui, en termes de dialectique, relève moins de la synthèse que de l’antithèse, il peut être utile de revenir sur ces grandes formules, qui se banalisent dans l’espace public de la propagande, telles que: «L’éducation à la sexualité est un droit humain.»