Psychologie
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»
Géopolitique de la compassion
Nous avons pris l’habitude de pointer du doigt les dirigeants et leurs idéologues, de jeter des fléchettes sur leur tronche épinglée au mur. Et où cela nous a-t-il menés? Nulle part. On ne comprend rien à ce monde en le réduisant aux individus et à leurs passions. Voici, exemples en main, une manière de voir au-delà de leurs travers et de leurs faiblesses.
Protéger nos enfants… de l’Etat!
Quand les institutions internationales et les Etats s’emploient à normaliser la pédophilie, les parents restent leur dernier recours. Encore faut-il qu’ils sachent à quoi ils ont affaire. Le livre d’Ariane Bilheran et Régis Brunod nous donne des armes pour reconnaître et combattre ces abus généralisés.
L’ennemi imaginaire
Nous avons désormais un bel ennemi extérieur, effrayant à souhait, et tellement bien venu pour resserrer nos rangs et faire taire les grincheux. Mais ce n’est pas le seul dans la palette des épouvantails utiles. De loin pas! On ne peut plus tourner le bouton de la radio sans tomber sur quelqu’un vous parlant de la «menace russe». Personne ne se demande si cette menace existe réellement: ce point est considéré comme acquis et n’est donc jamais examiné en lui-même. Certes, les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux. Certains voudraient envoyer des troupes en Ukraine, d’autres non. D’autres encore parlent d’«économie de guerre»: où trouver l’argent? Mais il y a une ligne rouge que personne ne franchit jamais: celle, effectivement, qu’on franchirait si l’on disait que la «menace russe» n’existe pas, sinon dans la tête de ceux qui en parlent: en d’autres termes que c’est un pur produit de […]
Ces voix dans nos têtes (3/3)
Tout compte fait, lorsqu’on se penche sur les pratiques et les intentions du façonnement scientifique de l’âme humaine, on finit par retomber sur des «sciences» qu’on n’appelait pas «occultes» sans raison.
Ces voix dans nos têtes (2/3)
La démocratie moderne nécessite, pour être gouvernable, l’assentiment des populations. Mais elle n’est pas très regardante sur la manière dont cet assentiment est obtenu, voire… arraché!
Psychopathologie du totalitarisme: la politique du polype
Le totalitarisme est un système politique qui recherche la «domination totale». Il faut prendre cette assertion de Hannah Arendt au pied de la lettre: il ne s’agit pas d’une domination relative, sur l’ensemble des champs publics et privés de la vie des individus d’une société, mais d’une domination totale. Qu’est-ce à dire? Cette domination totale ne souffre d’aucune exception. Hannah Arendt avait ainsi décrit la différence entre tyrannie et totalitarisme, en prenant l’exemple d’une loi de 1957, sous Khrouchtchev, qui s’intitulait alors «loi contre les parasites sociaux». Ces parasites devaient être choisis par le peuple lui-même lors de réunions de masse. Mais la loi rencontra l’opposition des juristes, et fut abandonnée. Cette simple considération, note Hannah Arendt, modifie le diagnostic politique: nous ne sommes plus dans le règne totalitaire, mais dans une tyrannie ordinaire. Car le totalitarisme est le système politique de l’exception, en ce sens qu’il n’en tolère aucune. […]
Ces voix dans nos têtes (1/3)
L’ingénierie sociale moderne n’est pas, comme on a pu le croire, une «spécialité» des régimes totalitaires. Elle est plutôt le fruit de recherches menées dans le monde dit «libre». Des recherches si efficaces qu’aucun pouvoir sérieux, depuis, n’a pu s’en passer.
L’autre nom de Dieu
Religion «zombie», religion zéro, nihilisme: telles sont les étapes de notre dégringolade en tant que civilisation. La mort de Dieu, quoi qu’on en dise, est une donnée incontestable et définitive dans la vie des sociétés qui se disaient jadis chrétiennes. Carl Gustav Jung l’a constatée lui aussi — avant d’explorer de nouveaux chemins du retour à la divinité. C’est probablement le plus grand spirituel de l’Occident moderne.