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BRICS, La grande désillusion
Une Russie que l’on dit isolée du monde et, avec elle, son président ostracisé, ont dû se réjouir en cette fin de saison d’accueillir vingt chefs d’État dans la ville de Kazan pour le sommet des BRICS (voir [AP465](https://antipresse.net/loccident-renait-a-lest/)). Les BRICS semblent aujourd’hui rallier à eux la majorité de ce qu’on désigne par le Sud global ou ce qu’il conviendrait mieux d’appeler le Non-Occident. Mais des soupçons commencent à poindre quant aux visées réelles de ce mouvement.
Narva, le nouveau visage de la liberté
Pour quiconque a voyagé dans les pays de l’Est avant 1989, cette «carte postale» évoquera des souvenirs précis… à ceci près que les barbelés du mur, à l’époque, pointaient dans l’autre direction. Au fil de sa tournée de l’espace eurasien, Guy Mettan met en évidence certains des paradoxes les plus cocasses de notre temps.
L’Occident renaît à l’Est
En ce mois d’octobre 2024, il fallait être à Kazan, en Russie, où le sommet du BRICS a réuni les trois quarts de l’humanité. L’histoire dira peut-être que c’est là, et en ce lieu, que la décolonisation véritable du monde a commencé. Mais nous sommes dans un pays de mirages et de faux-fuyants. Nous voyons le décor, nous captons des ombres, mais ne comprenons pas toujours la scène qui se joue.
MARQUE-PAGES • La semaine du 20 au 26 octobre 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Le grand bouleversement de la modernité
Notre article sur l’«éternité de l’Occident» (AP463) a suscité une réaction de notre ami et correspondant Guy Mettan alors qu’il entreprenait une tournée dans ce «monde extérieur» qui se rassemble autour du BRICS. Ses observations font certainement réfléchir et nous poussent à explorer encore davantage ce sujet capital de notre époque: notre devenir d’Européens sur une planète qui, pour la première fois depuis des siècles, peut se permettre de nous ignorer…
Bulgarie, nouveau refuge des vieilles valeurs
Membre de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie n’est pas amnésique pour autant. Elle se souvient de son ancienne alliance avec la Russie. Dès lors, le pays se déchire autour d’une question historique: l’irruption de l’Armée rouge en 1944 fut-elle une libération ou une occupation?
Jusqu’où la Russie cédera-t-elle?
Le sort du monde est suspendu à la réponse que Washington donnera à la question suivante: doit-on prendre Poutine au sérieux lorsqu’il trace une énième ligne rouge et qu’il se déclare prêt à utiliser l’arme nucléaire au cas où l’Occident déciderait de livrer à l’Ukraine des missiles de longue portée pour attaquer la Russie à l’intérieur de ses frontières?
Éternité de l’Occident
On ne se débarrasse pas de l’Occident juste comme ça, parce qu’on l’a décidé. L’Occident a inventé la modernité, et depuis lors chaque société se voulant développée lui paie des droits d’auteur. Y compris l’Iran, la Russie et la Chine.
MARQUE-PAGES • La semaine du 22 au 28 septembre 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot