Serbie
MARQUE-PAGES • La semaine du 24 au 30 mars 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Le jour où l’ordre mondial a basculé
Voici un quart de siècle, le 24 mars 1999, l’OTAN entamait sa campagne de bombardement contre la Serbie et le Monténégro. Cette agression illégale, menée sans l’aval de l’ONU, mettra fin à l’ordre international fondé sur le droit pour faire place à un ordre fondé sur les «règles». Au-delà de son impact humain, ses conséquences géopolitiques auront été colossales. Les responsables occidentaux n’aiment pas se l’entendre rappeler. Le grand public, lui, a été dissuadé de le comprendre sur le moment et prié d’oublier par la suite.
Wokisme: le choc des civilisations
Il n’est pas possible de rester neutre face au djihad wokiste. Alors qu’elle s’était jusqu’ici prudemment tenue à l’écart, la Serbie adopte à son tour — par opportunisme politique — une législation LGBTQ+. Démontrant une fois de plus que cette idéologie est bien le fer de lance de la «civilisation» aujourd’hui imposée en Occident et par l’Occident.
La Serbie au point de bascule?
Une révolution colorée en bonne et due forme secoue ces derniers jours la ville de Belgrade. C’est en quelque sorte un retour aux sources, puisque nous devons au mouvement serbe «Otpor» le premier grand renversement «pacifique» réussi: celui de Milošević en l’an 2000. Les mêmes vont-ils réitérer le coup?
L’homme qui caressait son chat
Le chemin de l’enfer moderne est balisé d’innovations scientifiques. Certaines des plus importantes parmi ces balises sont dues au génie d’un homme, Nikola Tesla, qui était le contraire même des robots que nous sommes en train de devenir.
Comme des poupées au bout d’un fil
Il est des choses dont nous ne devrions jamais parler, car leur noirceur nous contamine. Mais si personne n’en parle, la nuit ne fait que s’étendre. Il y a donc un risque à assumer. Essayons ici d’entrer dans la tête d’un enfant tueur d’enfants, et de comprendre ce qu’il veut nous dire.
Une fête au pays de Cocagne
Notre monde, comme l’écrit C. S. Lewis, passe sous l’ombre d’une aile ténébreuse, nos croyances séculaires s’effondrent et l’incertain est notre seule certitude. Pourtant nous perdurons et chaque jour apporte ses joies. Où allons-nous encore puiser nos réserves de lumière? Au gré d’un bref détour par ma terre natale, j’ai compris pourquoi nous ne serions jamais découragés de vivre. Que cette digression très personnelle soit donc lue comme un manifeste anti-déclin, anti-suicide, anti-désespoir, anti-EXIT.
Made in Germany (2/2)
L’Allemagne, ce «nain géant» de l’Union européenne, illustre ces derniers temps son rôle d’eunuque de l’empire atlantiste. Nous avons vu la semaine dernière son art du léchage de bottes, nous découvrons ici qu’elle sait aussi bien manier le fouet. Bismarck, Guillaume et tous leurs junkers balafrés doivent se retourner dans leurs tombes…
Made in Germany (1)
Quel rapport entre la confession de l’ex-chancelière allemande sur les accords de Minsk et les nuages de guerre qui s’accumulent sur le sud de la Serbie et le Kosovo? Ce rapport est pourtant essentiel si l’on veut saisir la duplicité ontologique de la politique occidentale. Un peu d’histoire et un peu de mythologie nous aideront à l’éclairer.