voyage
La légende des affiches ou la Modernité en raccourci
Ce printemps 2020 commence décidément avec du retard, il s’agit donc de le rattraper. En guise d’intermède dans le déchiffrage du désastre, et pour marquer le début du dégel — pardon: du déconfinement —, nous partons visiter ce qui est à mes yeux l’une des plus belles boutiques parisiennes.
Des racines dans la terre… et dans le ciel
Quelques jours avant que le coronavirus gèle notre existence comme le château de la Belle au Bois dormant, j’avais entrepris avec mon ami Lopreno une virée chez les paysans du pays de Vaud et de Fribourg. Je propose ces notes comme une invocation d’une vie plus saine et plus humaine une fois que cet orage de maladie et de peur sera passé.
Marcher pour soi, marcher vers soi
L’humain industrialisé serait-il devenu plus bête parce qu’il ne marche plus? Nous n’en savons rien — sinon une chose: que la marche nous rend meilleurs, quoi qu’il arrive.
L’abbaye perdue
Si j’ai jamais réalisé une photographie gothique, c’est bien celle-là. Elle aurait pu servir de couverture à une anthologie du romantisme noir. Par-delà les effets d’horreur, cette littérature est riche de prémonitions étonnantes.
Anno Domini 2019. L’état du monde vu par Slobodan Despot
Durant cette année, j’ai parcouru le monde d’extrême-Orient en Caraïbes, de la forêt nordique au Cameroun. J’ai raconté la plupart de ces voyages dans l’Antipresse. Or il est bon de traiter ses souvenirs comme un bon vin et de les laisser décanter quelques mois pour qu’ils dégagent tout leur arôme. Je m’arrête donc pendant quelques heures et vous propose un compte rendu entièrement personnel sur ce que j’ai vu, compris ou lu durant l’an 2019.
lire plusMillionnaires en esprit, ou les fumées de Cuba
«Jamais homme ne vit une terre plus belle», se serait écrié Colomb en découvrant Cuba. Chaque visiteur à sa suite aurait envie de partager son émerveillement. Sauf que tant de guerres, d’esclavagistes et d’ouragans sont passés par là, suivis de la révolution communiste. Les cicatrices que les âges et leurs mythes ont laissées composent un visage meurtri et profondément humain qu’on n’oublie jamais.
L’arche de Noé s’est posée à Yaoundé
Carnet de route d’une excursion inattendue: les 48es Assises de l’Union de la presse francophone au Cameroun.
lire plusHydra, intermède lyrique sur les pas de Leonard Cohen
Nous rêvons tous d’une île. Une île de paix et de bonheur, avec des crépuscules somptueux qui nous rappellent la jeunesse du monde. L’espace de quelques jours, comme dans un rêve éveillé, je me suis retiré sur cette île.
Martin Dabilly: la vie d’un agriculteur français en Chine
Lorsque j’ai annoncé mon «raid» en Chine, j’ai découvert que nous y comptions plusieurs lecteurs, tous amicaux et chaleureux. Je n’ai pu honorer l’invitation de Martin Dabilly à me rendre chez lui dans le Yunnan. En revanche, son itinéraire m’a captivé. En toute simplicité, j’ai voulu savoir comment un Français pouvait devenir cultivateur de framboises dans ce pays. Comme je le soupçonnais, les lecteurs d’Antipresse expatriés aux quatre coins du monde sont des caractères atypiques avec des biographies qui valent le détour. Voici le récit de sa vie. C’est aussi l’occasion de lever quelques idées reçues sur l’agriculture chinoise. (Slobodan Despot)
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