«Le noir est une couleur» de Grisélidis Réal
Grisélidis Réal est devenue, malgré elle, une icône de certains milieux néoféministes et woke. Mais l’ont-ils vraiment lue?
Grisélidis Réal est devenue, malgré elle, une icône de certains milieux néoféministes et woke. Mais l’ont-ils vraiment lue?
«Il faudra qu’un nouveau mouvement crée un nouveau climat moral où les moyens justifient la fin et non le contraire. Créer ce climat moral: je crois que c’est pour cela que je me bats.»
Quel moyen avons-nous de nous rebeller contre notre propre finitude? Les illusions de la science ou les consolations de la littérature? Canetti se l’est demandé des années durant. Le résultat de ses méditations est angoissant et somptueux.
Dans un imposant pavé de 840 pages, un auteur d’à peine 32 ans a livré une fresque souveraine de la dérive totalitaire où nous avons basculé en 2020. «Déshumanité» est le titre de son livre, et aussi le diagnostic qu’il pose sur les deux années de dystopie covidienne qui s’achèvent ces jours-ci.
Ce recueil posthume de notes et pensées diverses n’est pas seulement un chef-d’œuvre de la littérature portugaise et mondiale. C’est une plongée vertigineuse dans le mystère de l’être.
Avant d’être exécuté sous la terreur stalinienne, le prêtre, mathématicien, biologiste et philosophe Paul Florensky avait pris le soin d’instruire ses enfants par une suite ininterrompue de lettres admirables écrites dans un des bagnes les plus terribles du siècle.
Faire danser les ours devant les gens était un métier «barbare». Heureusement, les technocrates ont trouvé la solution: faire danser les gens devant les ours…
La mission d’une vie d’homme est de renouer avec le cycle éternel: Dieu, amour et mort.
Attention chef-d’œuvre! On y comprend, jusqu’à le toucher du doigt, tout ce que l’humanité a perdu en gagnant les villes et en quittant les champs.