MEDIAS | La publi-presse de grand chemin
Lorsque le publireportage, dans «Le Temps», est «proposé» de la même manière que le rédactionnel, s’étonnera-t-on si le public finit par assimiler le rédactionnel à du publireportage?
Lorsque le publireportage, dans «Le Temps», est «proposé» de la même manière que le rédactionnel, s’étonnera-t-on si le public finit par assimiler le rédactionnel à du publireportage?
Les secteurs qui restent les plus lucratifs dans nos économies occidentales sont ceux qui sont difficiles à délocaliser. Le business et la finance yankee l’ont bien compris et nous montrent la voie. D’autant plus que le besoin est là: la population carcérale aux États-Unis ne cesse de croître en même temps que la durée des peines et atteignait fin 2016 le chiffre de 2,2 millions de détenus (fin 2011: 1,6 million). Non seulement les nouvelles prisons à construire et à exploiter sont souvent confiées au secteur privé, mais les pénitenciers en mains publiques ont de plus en plus tendance à sous-traiter leurs services: cuisine, transport de prisonniers, télécommunications (visite des détenus remplacée par la vidéo), soins médicaux et psychiatriques, transfert d’argent, acheminement de colis (voir illustration ci-dessous). Avec à la clef des commissions versées à l’administration — des «kickbacks» — sur les marchés conclus. À leur tour, les investisseurs du «private equity» […]
La voiture branchée, dans ses déclinaisons allant de l’hybride à la tout-électrique (Tesla), tombait à point nommé pour soulager la conscience des «branchés». Pour se convaincre de son innocence écologique, il suffisait de ne pas regarder sous le tapis… Or, c’est ce qu’a fait le très sérieux institut allemand Ifo de Munich. L’étude intitulée «Les véhicules électriques ne sont pas une panacée au changement climatique», et signée par Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn soulève justement ce tapis-là. Et aboutit à des conclusions dégrisantes. Si l’on tient compte des émissions de CO2 liées à la production de batteries et aux sources d’énergie combinées du marché allemand, où le charbon joue encore un rôle important, les véhicules électriques émettent de 11 à 28% de plus que le diesel. Par ailleurs, l’extraction et le traitement du lithium, du cobalt et du manganèse utilisés pour les batteries consomment énormément d’énergie. Une […]
Le 23 avril 1999, à 2h06 du matin, l’OTAN bombardait délibérément les studios de la Radio-Télévision de Serbie, tuant 16 de ses employés et en blessant des dizaines d’autres. Vingt ans plus tard, les 22-23 avril 2019 l’Association des journalistes de Serbie organisait un symposium sur le thème: «Vers la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes». Au-delà de ce vœu pieux, un constat indiscutable: en déclarant «cible militaire légitime» un média de service public, l’OTAN a franchi une ligne rouge. On commence seulement à comprendre les conséquences de cette transgression et les journalistes occidentaux qui ont applaudi, à l’époque, l’assassinat de leurs confrères devraient commencer à se poser des questions sur la survie et la viabilité de leur propre statut. La guerre contre la Serbie en 1999 fut la première guerre impliquant l’internet (encore balbutiant). Ce fut également, sur le plan médiatique, la première opération de communication entièrement […]
Ou le zèle totalitaire des « experts » qui classent comme désinformation toute critique faite à l’encontre de l’Union européenne.
«Ce monument de la culture française et universelle trônait depuis des siècles au cœur même du paysage culturel et émotionnel de l’humanité et incarnait emblématiquement l’identité européenne.»
A qui profite le crime? L’incendie de Notre-Dame est-il un «11 septembre français»? Les éditorialistes chinois n’ont pas la politesse de leurs collègues français…
Dévoiler au monde entier l’ignominie de pilotes américains mitraillant des civils comme des lapins ne relèverait pas du devoir du journaliste, mais constituerait une atteinte à la sécurité des USA?
«Difficile de trouver un chat noir dans une pièce obscure, surtout si le chat n’y est pas». Ainsi plaisante Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, devant la presse qui attendait sa réaction à l’annonce de la publication du rapport Mueller, constatant qu’il n’y avait jamais eu collusion entre M. Trump et la Russie. Son homologue de la Chambre haute de la Fédération russe a trouvé une autre formule: «La montagne a accouché une fois de plus d’une souris crevée». Pas de quoi en faire la une des journaux russes, qui n’y ont jamais cru. Ils ont d’autres chats indigènes à fouetter. Outre-Atlantique, quelques hérétiques s’y attendaient comme Tucker Carlson de Fox News. En février, il l’affirmait déjà: « Il n’y a jamais eu de collusion russe, c’était depuis le début un bobard». Rachel Maddow, la grande prêtresse de la chaîne MSNBC, qui avait accusé Trump en juillet 2018 de trahir son […]