
Slobodan Despot
Fondateur / Directeur / Rédacteur
Son nom n’est pas un pseudonyme! Suisse d’origine serbo-croate, Slobodan Despot a baigné dans le livre toute sa vie. Traducteur, directeur de collections puis directeur adjoint des éditions L’Age d’Homme, il a été le cofondateur en 2006 des éditions Xenia, qu’il dirige actuellement. Il a traduit une trentaine de livres de quatre langues et collaboré à la publication de centaines d’autres.
Dans ses nombreuses vies parallèles, Slobodan Despot a été photographe, directeur de magazines, porte-parole de Franz Weber, conseiller en communication, parolier et surtout romancier (Le Miel et Le Rayon bleu, aux éditions Gallimard).
« Les peuples où les hommes pensent que la littérature n’est qu’un loisir sont des peuples perdus. La littérature est un plaisir, mais non un loisir ni une distraction. La littérature, c’est la sève même de la vie, restituée de manière infalsifiable. La littérature ment en permanence pour dire le vrai, mais un écrivain qui ment à son lecteur n’est pas un bon écrivain et ne restera pas. La sincérité totale est la première vertu d’un auteur. C’est sans doute pourquoi Victor Hugo écrivait nu. »
«Hommes sans littérature, hommes sans échine», Antipresse n° 22, 1.5.2016.
Les articles de Slobodan Despot
L’humanisme comme illusion
Si l’Europe veut survivre, elle doit réviser de fond en comble son humanisme. L’humanisme tel que nous le connaissons est une promesse impossible lancée vers l’avenir et les peuples qui la poursuivent laisseront leurs dernières forces au bord du chemin.
Nietzsche au secours !
Nietzsche au secours ! « Frédéric Nietzsche fut le penseur du surhomme, il glorifia la force, méprisa la faiblesse et mourut fou. Mais il continua de sévir même à titre posthume en inspirant les haïssables idéologies suprémacistes du XXe siècle européen. » C’est ce que dit de lui la légende noire. Il vaut toujours la peine de passer outre la légende noire. On découvre alors dans cet homme tourmenté un contemporain tellement proche, tellement affûté, qu’il nous apparaît presque fraternel. L’audace et la lucidité de ses aphorismes sont le parfait antidote pour une époque de culs-bénits à l’esprit volontairement émoussé. En 2016, il serait le désinvité parfait. L’imagine-t-on une seule seconde sur le plateau d’un talk-show? La vérité nous libère et l’intelligence nous réjouit. Nous vous invitons donc à un moment d’allègre liberté en compagnie de quelques morceaux de son inclassable Par-delà le Bien et le Mal, dans la traduction de […]
La politique, à quoi bon?
L’automne et l’hiver 2016/2017 sont remplis d’échéances électorales, en particulier les élections présidentielles américaines et françaises. J’aimerais m’y intéresser, je le devrais par curiosité professionnelle, mais je n’y arrive pas.
Pourquoi la littérature dans l’Antipresse ?
Au cours de cet été, j’ai publié dans l’Antipresse trois des nouvelles du cycle « Nouvel Age ». Elles ont un but exploratoire : essayer de cerner ce phénomène capital de notre temps qu’on appelle *New Age* ou *Ere du Verseau*, dont on nous rebat les oreilles sans jamais le décrire de l’intérieur, et que les écrivains ont jusqu’ici très rarement examiné.
La ronde de nuit (Nouvel Age, III)
Un conte du Nouvel Age.
Méditations sans chaussures
Une réflexion relaxée sur des sujets qui ne le sont pas tant que ça.
Les cités de Kusturica, une utopie en acte
Il est de ces célébrités propulsées par des fusées à plusieurs étages, chaque moteur consumant le précédent, pour finir dans les hautes orbites de la gloire mondaine. Et il en est dont la seule présence au monde enveloppe et éclipse leur œuvre. L’hôte de Küstendorf est de ces êtres-là.
Le camion blanc
Réflexions froides et désagréables au lendemain de l’attentat terroriste de Nice.
La passion de Me Allagneau
Encore un conte du Nouvel Age.
Le lac
Un conte du Nouvel Age.
Non-lieu
Une journée dans le quartier général de l’Union européenne.
John Laughland : pourquoi la Grande-Bretagne s’en est allée
Docteur en philosophie de l’université d’Oxford, historien, polyglotte, grand Européen de style et de goût, John Laughland est l’auteur d’une série d’ouvrages et d’essais originaux sur des thèmes où règne le plus strict alignement idéologique : souveraineté, gouvernance, droit international. Il coanime actuellement avec Natalia Narotchnitskaïa l’Institut pour la Démocratie et la Coopération à Paris. C’est aussi un partisan inconditionnel de l’idée nationale qui a motivé son euroscepticisme, entre autres, par une analyse dévastatrice des origines non démocratiques de l’idée européenne (The Tainted Source : the Undemocratic Origins of the European Idea, Little & Brown, 1997). Nous l’avons appelé dès l’annonce de la victoire du Leave en Grande-Bretagne. Dans cet entretien improvisé, John nous livre son opinion sur les causes réelles du départ des Britanniques, notamment le problème migratoire intra-européen. Il rappelle les spécificités du débat politique britannique qui ont permis la tenue du référendum et évoque les relations futures entre la […]