REUTERS • Impartialité et indépendance
Où l’on voit qu’entre la guerre de Yougoslavie et la guerre d’Ukraine, les usines à fake news n’ont pas tellement évolué.
Où l’on voit qu’entre la guerre de Yougoslavie et la guerre d’Ukraine, les usines à fake news n’ont pas tellement évolué.
La Saint-Georges, chez les Serbes, est la grande fête du printemps et du renouveau (23 avril/6 mai). C’est aussi l’une des slavas les plus populaires. Aleksandra Pavićević nous adresse ce conte miraculeux qui illustre une coutume spécifique à ce peuple: le culte d’un saint patron familial, et non personnel, dont la vénération se transmet de père en fils depuis la nuit des temps.
Des millions de Russes ont ressenti une joie maligne en découvrant dans les nouvelles du jour une photo banale montrant un visage inquiet penché sur un distributeur de billets. Ils ont vite reconnu le profil d’Anatole Tchoubaïs, surnommé Tolik le Rouquin, qui passe pour l’homme le plus détesté de Russie.
Est-ce la haine qui pousse à la guerre ou la guerre qui crée la haine? Les deux cas de figure existent. En l’espèce, c’est clairement la guerre qui conduit à la haine. Je fais bien sûr ici référence à l’intervention russe en Ukraine. Les médias occidentaux se sont aussitôt mobilisés pour dire tout le bien qu’il fallait penser des Russes et de la Russie. En sorte que les sentiments et les préjugés antirusses sont maintenant bien installés dans une majorité au moins de la population. Non la totalité peut-être, mais une majorité quand même. Alors qu’auparavant les gens n’avaient pas d’opinion particulière sur le sujet. Ils n’étaient ni russophiles ni russophobes. Mais maintenant ils sont clairement russophobes. Les politiciens ne l’ignorent pas, et évidemment aussi jouent avec. Ainsi, quand la ministre suisse de la Défense demande au CIO d’exclure les fonctionnaires russes et biélorusses des fédérations sportives internationales, ainsi que […]
On ne dissuade pas les enfants, les drogués et les fanatiques, on les laisse se brûler les doigts sur la plaque. Même alors, certains ne ressentent pas la douleur, ou n’en tirent pas la leçon. Comment communiquer avec ces insensés? Voici des années que la question me taraude. J’y ai même consacré un roman, sans savoir qu’il serait prémonitoire.
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