Michel Terestchenko: banalité du bien, banalité du mal
S’il est un livre méconnu, mais que tout le monde devrait avoir chez lui, c’est bien *Un si fragile vernis d’humanité. Banalité du bien, Banalité du mal* de Michel Terestchenko.
S’il est un livre méconnu, mais que tout le monde devrait avoir chez lui, c’est bien *Un si fragile vernis d’humanité. Banalité du bien, Banalité du mal* de Michel Terestchenko.
«Faire du renseignement, c’est vouloir être maître de son destin», affirmait Eric Denécé. Un État qui a remis son destin à d’autres n’avait peut-être plus besoin de gens comme lui. Pour ceux qui veulent encore garder les yeux ouverts, en revanche, Eric était une sentinelle et un garde-fou.
Quelques jours seulement avant sa mort, j’ai lu un article au sujet d’un phénomène bizarre. Des psychiatres s’étaient aperçus que divers patients, qui ne se connaissaient évidemment pas, rencontraient un même personnage dans leurs cauchemars. Le portrait-robot qu’ils donnaient de leur visiteur dessinait un visage rond, à la fois banal et singulier, à la fois bénin et profondément inquiétant. Les hommes de science sont interloqués. J’ai pensé: voici un sujet pour David Lynch.
À l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, une foule de bobos s’est attroupée à Paris pour faire péter le champagne. C’était le plus bel hommage que des termites pouvaient rendre à un chêne. Les personnages comme lui étaient des katechons: ils différaient l’effondrement de la nation.
Les années 1960 furent un terrain prodigieux d’expérimentation des comportements humains. Les universités, en particulier américaines, tentèrent de comprendre comment avaient pu se produire les horreurs qui avaient accompagné la Deuxième Guerre mondiale. Révisons nos classiques…
Nous publions dès ce numéro un essai en trois parties de Ludovic Joubert sur l’intrusion, ces dernières années, des démons dans la vie quotidienne. Il nous paraît utile, en préambule, de présenter le profil du chercheur et l’esprit de son enquête.
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.»
«Il n’est pas aisé de vaincre un peuple libre, et rien n’est impossible aux âmes nobles et magnanimes.» (Pasquale Paoli)
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, né le 16 janvier 1675 à Paris où il mourut le 2 mars 1755, fut duc, pair de France, courtisan, historien et mémorialiste. Témoin crucial de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence, nostalgique d’un âge d’or de la monarchie, il en prédit la fin. Il acquit ses lettres de noblesse par son style et par son aptitude à tracer les portraits de la cour. Ses *Mémoires* sont un monument de la littérature française.