Antipresse
Coquilles, râteaux et boulettes
Je ne commente pas souvent les bobards et les calomnies répandus à mon sujet sur les réseaux et dans les médias. Cette fois-ci, pourtant, il m’a semblé utile de décortiquer une *fake news* caractéristique publiée sur une chaîne qui m’emploie comme chroniqueur. Elle témoigne d’un effondrement professionnel saisissant. Elle montre aussi comment la machinerie médiatique s’emploie à réduire des personnalités à des caricatures. Des «avatars» d’autant plus simplets que la personnalité est difficile à cerner.
Survivre… par la sagesse
Dans un monde de robots, la véritable expérience humaine devient une denrée rare. Pour la conférence-dîner du Club de l’Antipresse 2024, nous avons convié deux personnalités peu ordinaires à venir nous parler des défis de la peur et de nos ressources intérieures.
L’autre journalisme se porte bien, merci!
Le 6 février dernier, au Club suisse de la Presse, était lancé un ouvrage collectif unique dans l’atmosphère médiatique actuelle: une réflexion sur le déclin du journalisme venant des professionnels eux-mêmes.
In memoriam: Thierry Barbier-Mueller
J’étais en train d’écrire ma chronique de la semaine lorsque j’ai appris le décès soudain de Thierry. L’effarement et la tristesse m’ont paralysé. J’ai compris que ce n’était pas la peine de résister, mais qu’il valait mieux comprendre et traduire la puissance de ces émotions. Les événements du monde peuvent attendre, nos tempêtes intérieures, elles, sont impérieuses. Plutôt que de finir l’article en cours, j’ai rassemblé quelques notes sur cet ami discret qui me manquera tant.
Sept années d’apprentissage
L’Antipresse vous informe, vous divertit, vous questionne et vous accompagne depuis sept ans déjà. Mais la réciproque est aussi vraie. Pour moi, ces sept années auront peut-être été la période d’apprentissage la plus intense de ma vie. Je m’en explique dans ces quelques notes.
Antipresse, la tête hors de l’eau
Après avoir enseigné la philosophie à l’Université de Genève et écrit une série de livres dérangeants, Éric Werner est devenu chroniqueur à l’Antipresse, précis et régulier comme un métronome. Voici en quelques mots ce qui le motive.
Le Fort de Chillon, un parfum de Suisse héroïque
Il est des lieux qui «dégagent» un esprit. C’est un fait connu depuis la plus haute antiquité. Les hommes ont toujours été en quête d’abris pour la confidence, la méditation, l’amour ou pour tout simplement s’y sentir en sécurité. Les Latins appelaient cela *locus amœnus*: lieu amène, lieu idyllique. Mais peut-on qualifier d’idyllique un fort militaire?