culture
Désaliénation
Serions-nous arrivés à ce point de bascule ironique où l’univers psychiatrique paraît moins aliéné que la société «normale». A Malévoz, on pourrait le penser…
Gabriel García Márquez, la rumeur et la contagion délirante
Gabriel García Márquez n’était pas seulement le romancier génial de *Cent ans de solitude* et d’autres grandes œuvres. Il écrivit beaucoup de contes, dont certains sont publiés. Parmi ces contes, l’un d’entre eux n’a, à ma connaissance, jamais été inséré dans un livre. Il s’intitule «Algo muy grave va a suceder en este pueblo»: «Quelque chose de très grave va arriver au village».
García Márquez: l’amour aux temps du choléra
L’amour se commande-t-il? Se décide-t-il? A ces énigmes, les plus cuisantes d’une vie humaine, Gabriel García Márquez a tenté de répondre par un roman flamboyant d’une passion quasi insoutenable.
Cormac McCarthy, le dernier sondeur des abîmes
L’auteur de «La route» et de «Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme» est mort en juin dernier. McCarthy n’était pas seulement le dernier géant de la littérature américaine, c’était aussi à sa manière un théologien immergé dans le mystère du Mal dans le monde. Pour l’Antipresse, notre ami Juan Asensio a rédigé cette salutation à l’un de ses auteurs phares.
García-Márquez: sur les traces de Simón Bolívar
«On ne meurt pas quand on veut, mais seulement quand on peut». Cette phrase, issue de son chef-d’œuvre *Cent ans de solitude*, Gabriel García Márquez semble la prédestiner à son roman sur les derniers instants de la vie de Simón Bolívar, *Le Général dans son labyrinthe.
García Márquez et le réalisme magique de la Colombie
L’auteur de «Cent ans de solitude» est plus qu’un écrivain: une légende latino-américaine et un monument national dans un pays déchiré en proie à la violence. L’impact de son œuvre est l’une des plus belles illustrations de la puissance thérapeutique de la littérature.
Du déclin des mœurs à l’État policier
Les dirigeants croient que la police résout tous les problèmes. C’est peut-être une bonne chose qu’ils le croient. Car, peut-être, cela nous débarrassera-t-il un jour des dirigeants.
«Le bal du comte d’Orgel» de Raymond Radiguet
Raymond Radiguet, mort à vingt ans, est un météore de la littérature française. Il a pourtant laissé deux romans d’une étonnante maturité qui envoûtent tant par leur style que par leur intelligence psychologique.
La Comédie-Française: en rire ou en pleurer?
S’il est une institution culturelle en France, c’est bien elle. Son prestige est tel que tous ses couacs, ses dérives et ses fautes de goût passent auprès du public parisien pour des vétilles ou des égarements momentanés. Ariane Bilheran ose ici livrer un portrait sans fard de la Maison de Molière en maquerelle de la nouvelle prostitution idéologique.