culture
De quoi la France est-elle morte? (1)
En vouant un culte de la personnalité posthume à Johnny Hallyday, la France n’a pas seulement «fait entrer une part d’Amérique» dans son Panthéon. Elle a démontré un désir fusionnel d’être autre chose que soi. Et ce dédoublement va bien au-delà de la culture populaire.
Entretien avec Alexandre Douguine (2): «Il est minuit moins une»
Entamée dans un avion qui les ramenait de Sibérie, la conversation entre Guy Mettan et Alexandre Douguine se poursuit dans les espaces infinis du conflit — et du dialogue — des civilisations. Et à l’ombre d’une menace qui s’étend sur l’humanité entière: la modernité transhumaine, posthumaine et antihumaine.
L’année du rhinocéros
Un conte du Nouvel An qui pourrait servir d’introduction générale à l’année qui démarre.
Entretien avec Alexandre Douguine (1): «Vers la décolonisation des esprits»
Au gré d’un voyage en Sibérie mi-décembre dernier, Guy Mettan a eu l’occasion de s’entretenir longuement avec Alexandre Douguine dans l’avion qui les ramenait à Moscou. Cette conversation sereine lui a permis de dresser un précieux inventaire des concepts essentiels et des convictions profondes de celui qui est considéré comme «le philosophe le plus dangereux pour l’Occident».
Théorie de la théière
Réponse et complément à un important manifeste de George Orwell qui est largement resté méconnu et incompris. Ou, si l’on préfère, rêverie futile pendant une pause d’après-midi.
Sept années d’apprentissage
L’Antipresse vous informe, vous divertit, vous questionne et vous accompagne depuis sept ans déjà. Mais la réciproque est aussi vraie. Pour moi, ces sept années auront peut-être été la période d’apprentissage la plus intense de ma vie. Je m’en explique dans ces quelques notes.
Aide cucul à la culture
Matthias Reynard, conseiller d’État valaisan, espérait se faire un coup de pub bon marché en exhibant l’arrosoir des subventions culturelles. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il en a été pour ses frais. Ou l’art de gâcher un million en fâchant tout le monde.
Ce Diable méconnu: le Satan du XIXe siècle
La plupart d’entre nous ont une fausse idée de Satan. Nous nous représentons un être doté de cornes, d’ailes, de griffes et d’une peau rouge sang; un être qui incarne la méchanceté; un être menant une guerre d’usure contre Dieu et la race humaine. Mais le Diable n’est pas qu’une figure caricaturale qui ourdit la destruction universelle (ou, dans une humeur plus badine, possédant des jeunes filles et des prêtres). Il fut un temps, pas si lointain, où il était connu pour se mouvoir dans des cercles distingués.
La route d’Emmaüs
Quoi de plus désolant qu’une bibliothèque jetée à la rue ou un beau meuble ancien dont personne ne veut? Le mieux qui puisse leur arriver est d’être recueillis par un orphelinat.