dictature
Eleuthérophobie (Transversale de la terreur, 3)
Une conférence de notables et de ministres confondue avec une tentative de sédition. Des potentats locaux ivres de leur pouvoir de censure. Une conférence «islamophobe» hébergée par un musulman. Une alliance inespérée entre l’«extrême gauche» et l’«extrême droite» face à la dérive autoritaire des institutions… En cette mi-avril, nous aurons été témoins d’un moment de bascule dans l’histoire de la démocratie occidentale. Et aussi d’une pantalonnade surréaliste que seuls les Belges auraient su inventer. Récit d’une traque foutraque à la liberté d’expression…
Éloge de l’apathie
Vous dites que vos droits individuels ont été violés? Vous n’avez aucun droit. Sauf, peut-être, celui d’accepter lucidement votre situation réelle face à l’État. Un éveil laborieux — et peu probable — dans un pays comme la Suisse où la confiance dans l’autorité vous a été inculquée depuis la nuit des temps.
Du totalitarisme en Suisse? Voyons…
Dans nos deux précédentes chroniques, nous avons parlé de la dictature sanitaire en France, au travers de *L’attestation*, le très beau livre de Théo Boulakia et de Nicolas Mariot. Intéressons-nous un peu maintenant à ce qui s’est passé en Suisse pendant cette période.
Les aphorismes du philosophe sur le pouvoir total (entretien avec Alexis Haupt 2/2)
Comment discréditer et étouffer les voix dissidentes? Comment monter une chasse aux sorcières? Pourquoi les populations se laissent-elles faire? Que signifie ce déni de tyrannie? — Cette suite et fin de l’entretien entre Ariane Bilheran et Alexis Haupt aborde des problèmes fondamentaux de la dignité humaine en l’époque où nous vivons.
La dictature sanitaire revisitée (2)
Face à la dictature, il y a ceux qui protestent et ceux qui désobéissent. Il ne faut surtout pas les confondre: ce sont même deux mondes très différents. Et puis il y a la grande masse des dociles. Dont les motivations à obéir sont parfois complexes.
La dictature sanitaire revisitée
Chaque jour qui passe fait apparaître un nouveau durcissement du régime occidental, en sorte que le qualifier de régime policier devient de plus en plus conforme à la réalité. Le Covid-19 a servi à cet égard de révélateur. Mais pas seulement de révélateur. On a réellement franchi à ce moment-là un seuil. Ce fut notamment le cas en France, comme un récent ouvrage vient de le mettre en lumière. Même s’il se montre particulièrement (excessivement?) prudent dans ses formulations.
Les aphorismes du philosophe sur le pouvoir total (entretien avec Alexis Haupt 1/2)
Quatre ans après l’entrée en dystopie sanitaire, les analyses et réfutations scientifiques, médicales, politiques ou sociales de la dictature covidienne se succèdent et s’accumulent, dessinant les contours de ce qui fut peut-être la plus vaste escroquerie de l’histoire humaine. Mais on a moins réfléchi aux leçons psychologiques et philosophiques de cette crise. Dans le silence et la réclusion, un jeune philosophe français s’y est attelé. Alexis Haupt, en général, ne donne pas d’interviews et n’apparaît guère dans les médias. Ariane Bilheran est allée à sa rencontre.
La guerre France-Russie est-elle déclarée?
La présidence et les élites dirigeantes françaises n’ont plus que la guerre à la bouche. Toute cette rhétorique n’est-elle qu’une éruption de rage impuissante, ou a-t-elle une fonction performative? En d’autres termes, cette cataracte verbale va-t-elle finir par créer la réalité qu’elle invoque sans relâche?
La dictature comme «pure puissance»
Que signifie le retour de la conscription et de la rhétorique nationale dans un pays qui les avait toutes deux abolies? Est-ce la même France que celle de 1914? Pour le comprendre, le plus sûr est encore de se demander: où est l’ennemi?