France
La libération de Notre-Dame
«La piste criminelle est un cauchemar, mais la piste accidentelle est pire. D’un côté, on aurait affaire, dans le «système» ou hors de lui, à des criminels hideux mais capables. De l’autre, à des jean-foutre absolus, sans aucune valeur, qui auraient tellement dépouillé et désorganisé l’État qu’il n’est plus capable de veiller efficacement sur le premier monument de France (et son plus gros atout touristique).»
lire plusNOTRE-DAME | Le message du ministre serbe
«Ce monument de la culture française et universelle trônait depuis des siècles au cœur même du paysage culturel et émotionnel de l’humanité et incarnait emblématiquement l’identité européenne.»
NOTRE-DAME | La Chine est (pour le moins) sceptique
A qui profite le crime? L’incendie de Notre-Dame est-il un «11 septembre français»? Les éditorialistes chinois n’ont pas la politesse de leurs collègues français…
FRANCE | Les petits marquis ne boivent pas au robinet
L’orgueilleux petit marquis Yann Moix est allé faire une apparition au fin fond des provinces du Royaume. Où on l’aurait accueilli avec un répréhensible manque d’égards. On l’aurait prié de boire de l’eau au robinet! A moins qu’aveuglé par sa fureur jupitérienne, il n’ait pas vu les bouteilles d’eau. Le récit que fait Yann-Armel Huet de son passage à Rennes est moliéresque. Plus moliéresque encore, le fait que la caste des directeurs d’opinion en France se compose, pour une grande part, de cette classe de prétentieux infantiles. Dans la salle, 130 personnes attendaient. Le représentant de son éditeur, Grasset, essayait de le retrouver. Au coin de la rue, blanc comme un linge, il enchaînait les coups de fil. « Il a fait un malaise, il est surmené, il va revenir. » Dans la salle, des yeux ronds s’interrogeaient. On l’a finalement déniché près du lycée Émile Zola. « Je reviens, je fais […]
Arnaud Dotézac: Affaire Benalla et séparation des pouvoirs
Notre explorateur des coulisses de la politique et du langage se penche cette semaine sur une notion qui semble très mal comprise dans le système de la Ve République. Le feuilleton judiciaire actuel en donne une illustration cinglante. Le président est-il visé par une machination politique sénatoriale, ou est-ce lui qui vise le pouvoir absolu?
lire plusMEDIAS | La télévision, un outil du passé
Combien de fois a-t-on entendu les journalistes TV affirmer que le livre n’a pas d’avenir? Or les études menées en France montrent que… c’est çui qui dit qui y est! On découvre ainsi dans Le Figaro que «la télévision vieillit aujourd’hui plus rapidement que la population française», que «la télé a perdu tout ou partie de la population» (selon le DG aux programmes de France télévision) que «c’est un outil que les jeunes ne regardent pas». < p> Bref, le jeune public a décroché et s’est tourné vers la vidéo. «La télévision est en train d’acter que les jeunes ne sont pas des vieux téléspectateurs qui s’ignorent». Il va donc falloir inventer fissa de nouveaux outils de cerveaulavage de masse…
FRANCE | Le gouvernement des crétins
Dans une confession sans concessions, Michel Onfray décrit le lavage de cerveaux systémique à quoi se réduisent les médias de grand chemin français, l’idiotie abstraite des classes dirigeantes et parlantes — mais il affirme aussi sa confiance dans le génie du peuple qu’il croise dans la vie de tous les jours. — À lire et voir sur mobile.agoravox.tv/
Arnaud Dotézac: pourquoi Macron remonte-t-il dans les sondages ?
La cote de popularité d’Emmanuel Macron finissait l’année 2018 à seulement 20% pour IPSOS et 23% pour IFOP Paris Match. Mais ce dernier institut le plaçait à 34% le 5 février dernier. Une remontée spectaculaire qui le ramenait à son niveau d’octobre (33%), soit avant le début du mouvement des Gilets Jaunes. Eclairage de ce phénomène paradoxal avec notre «décodeur», Arnaud Dotézac.
Dits, non-dits, interdits : à propos du Grand Débat
Dans la *Chartreuse de Parme,* Stendhal écrit : « La politique dans une œuvre littéraire, c’est un coup de pistolet au milieu d’un concert, quelque chose de grossier et auquel pourtant il n’est pas possible de refuser son attention ». Mais que se passe-t-il quand, par une sorte de mise en abîme, la politique *elle-même* se voit érigée en concert ?