Littérature
Confession d’un non-fumeur enragé
Outre un nom de famille assez lourd à porter, j’ai une manie en commun avec Louis XIV, le chancelier Hitler et l’ayatollah Khomeiny: je ne supporte pas le tabac.
La citadelle intérieure
Rien n’échappe à l’effondrement général, sauf l’effondrement lui-même, et le cours de l’histoire, comme l’annonçait René Girard, échappe à la raison. Face à ce cataclysme, de quels refuges disposons-nous? La question n’est pas nouvelle, mais nos capacités à y répondre sont-elles encore à la hauteur?
Aide cucul à la culture
Matthias Reynard, conseiller d’État valaisan, espérait se faire un coup de pub bon marché en exhibant l’arrosoir des subventions culturelles. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il en a été pour ses frais. Ou l’art de gâcher un million en fâchant tout le monde.
La revanche de l’homme de trop
La douzième édition des Lectures zinovieviennes avait cette année un caractère particulier: elle marquait le centenaire du grand penseur, mais aussi «le début du millénaire Zinoviev», comme l’a prédit l’un de ses grands admirateurs, par ailleurs aussi chef d’État. L’éternel opposant, banni de son pays en 1978, va-t-il devenir le philosophe officiel du monde «multipolaire»?
Ce Diable méconnu: le Satan du XIXe siècle
La plupart d’entre nous ont une fausse idée de Satan. Nous nous représentons un être doté de cornes, d’ailes, de griffes et d’une peau rouge sang; un être qui incarne la méchanceté; un être menant une guerre d’usure contre Dieu et la race humaine. Mais le Diable n’est pas qu’une figure caricaturale qui ourdit la destruction universelle (ou, dans une humeur plus badine, possédant des jeunes filles et des prêtres). Il fut un temps, pas si lointain, où il était connu pour se mouvoir dans des cercles distingués.
Réfutation du survivalisme
Ou: vaut-il la peine de survivre seul? Un conte édifiant du Nouvel Age
La route d’Emmaüs
Quoi de plus désolant qu’une bibliothèque jetée à la rue ou un beau meuble ancien dont personne ne veut? Le mieux qui puisse leur arriver est d’être recueillis par un orphelinat.
«Better Call Saul», littérature à regarder
Nous recommandons d’habitude dans cette rubrique la lecture de bons livres. Mais nous n’hésitons pas non plus à vous signaler des films ou des séries lorsqu’ils se hissent à la hauteur de la bonne littérature. Ainsi cette série américaine qui nous parle de la chute et de la rédemption.
Alexandre Zinoviev, ou l’humanité intégrale
Zinoviev a éclairé de son projecteur littéraire, logique et sociologique l’ensemble du phénomène totalitaire, en tous les temps et sous tous les drapeaux. Mais sur le paysage mécanique des systèmes, il a toujours projeté l’ombre unique, immense et frêle de l’individu humain.