Littérature
Cormac McCarthy, le dernier sondeur des abîmes
L’auteur de «La route» et de «Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme» est mort en juin dernier. McCarthy n’était pas seulement le dernier géant de la littérature américaine, c’était aussi à sa manière un théologien immergé dans le mystère du Mal dans le monde. Pour l’Antipresse, notre ami Juan Asensio a rédigé cette salutation à l’un de ses auteurs phares.
García-Márquez: sur les traces de Simón Bolívar
«On ne meurt pas quand on veut, mais seulement quand on peut». Cette phrase, issue de son chef-d’œuvre *Cent ans de solitude*, Gabriel García Márquez semble la prédestiner à son roman sur les derniers instants de la vie de Simón Bolívar, *Le Général dans son labyrinthe.
Simón Bolívar, un détour par l’Histoire
Né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela et mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie, Simón Bolívar fut, aux côtés de son compatriote Antonio Jose de Sucre, le symbole de l’émancipation des colonies espagnoles en Amérique du Sud dès 1813.
García Márquez et le réalisme magique de la Colombie
L’auteur de «Cent ans de solitude» est plus qu’un écrivain: une légende latino-américaine et un monument national dans un pays déchiré en proie à la violence. L’impact de son œuvre est l’une des plus belles illustrations de la puissance thérapeutique de la littérature.
Carélie, objet de contemplation ou de contestation?
Pour tous ceux qui ont eu le privilège de découvrir les îles Solovki dans la mer Blanche, ou l’archipel de Valaam sur le lac Ladoga ou encore l’ile Kiji sur le lac Onéga, il est inutile de décrire la beauté des lieux et le sentiment qu’on a d’entrer dans un univers empreint de spiritualité, suspendu entre ciel et eau.
Nostalgie des paysages florentins
Lorsque nous croirons avoir vaincu la nature, la nature reprendra son dû. Les prophètes nous avaient avertis. La prison technologique nous tue, mais la nature déchaînée est-elle notre alliée pour autant?
«Le bal du comte d’Orgel» de Raymond Radiguet
Raymond Radiguet, mort à vingt ans, est un météore de la littérature française. Il a pourtant laissé deux romans d’une étonnante maturité qui envoûtent tant par leur style que par leur intelligence psychologique.
Le réchauffement climatique menace les ours polaires (mais surtout la littérature)
Les «bonnes causes» ont tout envahi. La politique, les médias, les milieux culturels. Le réchauffement climatique n’a qu’à bien se tenir. La littérature aussi. Lequel des deux sera le premier éliminé?
Merci, mais non
Quand le pouvoir totalitaire exige tout de ses sujets, la simple non-participation devient un acte de résistance. Les non-participants sont partout autour de vous. Encore faut-il savoir les reconnaître. Il y a plus d’un siècle, le grand Hermann Hesse nous avait fourni un prototype.