OTAN
Drone d’époque
L’irruption des drones dans le théâtre de la guerre est aussi disruptive que celle de la poudre à la fin du Moyen Âge. Du jour au lendemain, les armures des chevaliers étaient devenues de la tôle dont on fait des cibles et les formidables murailles des châteaux forts ne vous garantissaient plus de rien. De même aujourd’hui, des systèmes d’armes coûteux et sophistiqués deviennent obsolètes face à une technologie encore peu éloignée de celle des jouets. On en a eu une illustration avec l’attaque des bases aériennes russes par des essaims de drones ukrainiens.
Le gouvernement global en exil (5)
Nous avons vu que l’État profond, décrié aux États-Unis, avait pris sa position de repli en Europe. Les événements actuels de Roumanie nous permettent de situer plus précisément son épicentre.
Le chagrin de la cousine Bette
L’Europe se souviendra de cette semaine historique de la mi-février 2025. Les Européens n’y sont pour rien, cela dit. Tout s’est déroulé loin, très loin au-dessus de leurs têtes. Les eurocrates n’ont pu que contempler médusés le ballet dans les cieux en trépignant de rage.
Le mystère du Bois de noisetiers
Les militaires russes, nous l’avons noté (AP469), font preuve d’une certaine facétie dans la dénomination de leurs armements. Le missile qui, le 21 novembre dernier, vient de chambouler l’équilibre stratégique sur la planète, a soulevé un vent de panique en Occident et une tempête de spéculations où des termes d’arboriculture se mêlaient bizarrement aux analyses technologiques.
Les pieds sur la table, ou la véritable diplomatie otanienne
Dans le droit fil de nos réflexions sur le syndrome de Stockholm européen vis-à-vis de nos maîtres anglo-saxons, j’ai jugé opportun de livrer un témoignage personnel sur l’envers, ou le vrai visage, de la pax americana telle qu’elle fut imposée en Europe. Nous avons si bien appris à être polis et bébêtes qu’il m’aurait été impossible, il y a quelques années encore, de raconter publiquement ces choses.
La loi et l’ordre
Lorsque la politique sanitaire des États n’est plus déterminée par des médecins et des infectiologues, mais par des directives venant d’une organisation politico-militaire, on est fondé à s’interroger sur le statut réel desdits États. Mais on ne le fait pas. Cela pourrait conduire à des accidents de carrière. Ou de santé.
L’Occident renaît à l’Est
En ce mois d’octobre 2024, il fallait être à Kazan, en Russie, où le sommet du BRICS a réuni les trois quarts de l’humanité. L’histoire dira peut-être que c’est là, et en ce lieu, que la décolonisation véritable du monde a commencé. Mais nous sommes dans un pays de mirages et de faux-fuyants. Nous voyons le décor, nous captons des ombres, mais ne comprenons pas toujours la scène qui se joue.
La fin du monde n’est qu’un film-catastrophe
La société du spectacle est une génératrice de réalités de substitution, parmi lesquelles le réel «dur» — celui où l’on meurt pour de bon en sautant d’un avion sans parachute — n’est qu’un des scénarios possibles, et l’un des moins excitants par-dessus le marché. Frôler la destruction mutuelle assurée est beaucoup plus drôle.
Les bases du suicide européen
Les États-Unis n’auraient-ils pas des investissements plus pressants à faire que de construire encore des bases militaires dans les pays occupés? Il semble bien que non. Et ce sont les Européens qui fournissent les terrains, les prétextes et les applaudissements préenregistrés.