Politique
Le ministère de la Défrance
Avec les mignons à Matignon et leurs amants au quai d’Orsay, l’histoire de France s’ouvre au chapitre «Régence», cet intermède virevoltant qui jadis précédait les piques et la révolution. Les usurpateurs modernes n’ont qu’une carte à jouer: emporter tout dans le néant avant que la colère des gueux ne les rattrape.
Équilibrer ses comptes
Si ce qu’on appelait jadis le «service public» devient de plus en plus une «gagneuse» de l’État au détriment des prestations dues aux citoyens, et qu’en même temps les impôts desdits citoyens ne font qu’augmenter, une question évidente s’impose…
Pour en finir avec le terrorisme
On dit souvent qu’il y a manière et manière de faire la guerre. Il y a la bonne, celle, par exemple, respectant le droit de la guerre, et l’autre, celle ne le respectant pas. Le terrorisme se rattacherait à cette manière illicite de faire la guerre. Mais cela suffit-il à le définir?
Sur le monopole de la violence physique légitime
Il y a violence et violence. Usuellement, les États s’octroient un sauf-conduit pour user impunément de la violence légitime — mais ce privilège leur est de plus en plus contesté. La philosophie politique classique permet peut-être d’échapper à l’impasse en abordant la question sous un autre angle…
Le tigre suédois, ou le mutisme face à la violence
Voilà un an que le gouvernement suédois est passé à droite. Une des promesses de la coalition emmenée par quatre partis portait sur l’endiguement de la violence. Où en est le royaume une année après? La situation a hélas empiré de manière dramatique. À tel point que l’armée a été appelée en renfort.
Remonter un peu dans le temps
La dévalorisation du passé, observe Éric Werner, est un trait d’époque. Elle a pour «vertu» de couper les événements de leurs causes et donc d’en interdire la compréhension. Mais dans un univers gouverné par l’idéologie, il n’y a plus rien à comprendre…
Simón Bolívar, un détour par l’Histoire
Né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela et mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie, Simón Bolívar fut, aux côtés de son compatriote Antonio Jose de Sucre, le symbole de l’émancipation des colonies espagnoles en Amérique du Sud dès 1813.
La vertu, un antidote au désespoir
On a longtemps cru en Europe au progrès, ce fut notamment le cas aux XVIIIe et XIXe siècles. Mais à l’époque déjà, des auteurs mettaient en garde leurs contemporains: il y a toujours une contrepartie au progrès.
L’État: faible ou fort?
Les dirigeants se croyaient en mesure de tout maîtriser, on voit bien aujourd’hui qu’ils ne maîtrisent rien. Ils ont libéré des puissances qui finiront un jour par les emporter, eux comme le reste.