
Slobodan Despot
Fondateur / Directeur / Rédacteur
Son nom n’est pas un pseudonyme! Suisse d’origine serbo-croate, Slobodan Despot a baigné dans le livre toute sa vie. Traducteur, directeur de collections puis directeur adjoint des éditions L’Age d’Homme, il a été le cofondateur en 2006 des éditions Xenia, qu’il dirige actuellement. Il a traduit une trentaine de livres de quatre langues et collaboré à la publication de centaines d’autres.
Dans ses nombreuses vies parallèles, Slobodan Despot a été photographe, directeur de magazines, porte-parole de Franz Weber, conseiller en communication, parolier et surtout romancier (Le Miel et Le Rayon bleu, aux éditions Gallimard).
« Les peuples où les hommes pensent que la littérature n’est qu’un loisir sont des peuples perdus. La littérature est un plaisir, mais non un loisir ni une distraction. La littérature, c’est la sève même de la vie, restituée de manière infalsifiable. La littérature ment en permanence pour dire le vrai, mais un écrivain qui ment à son lecteur n’est pas un bon écrivain et ne restera pas. La sincérité totale est la première vertu d’un auteur. C’est sans doute pourquoi Victor Hugo écrivait nu. »
«Hommes sans littérature, hommes sans échine», Antipresse n° 22, 1.5.2016.
Les articles de Slobodan Despot
Guy Mettan: des médias et de la régression intellectuelle
Le jour des élections présidentielles en Russie, nous avons interrogé un expert sur la réalité de la vie politique russe et les représentations qu’on s’en fait.
Un printemps suisse
Les grands malades et les velléitaires se paient d’illusions. C’est aussi le propre des sociétés vieillissantes. Heureusement, il existe encore quelques individus aux yeux grands ouverts…
Une taupe parmi les migrants
Pourquoi le reportage par immersion dans le milieu migratoire n’a-t-il pas la cote?
Un monde sans Poutine
Ce dimanche 18 mars, les Russiens [1] se rendent aux urnes. Ils s’apprêtent à réélire Vladimir Poutine à une écrasante majorité. Mais s’ils se ravisaient? Si une soudaine révolution colorée venait balayer le maître incontesté du Kremlin? S’il s’empoisonnait lui-même par accident? Qu’adviendrait-il de la Russie? Qu’adviendrait-il de nous? Et d’abord, de moi-même?
Paysage européen à la veille du divorce
Une cascade de petits séismes secouent l’Europe. Les tenants de la parole officielle les commentent avec leur habituel mépris et leur habituelle pauvreté de vocabulaire. Pourtant, ils dessinent une carte de l’Europe future pour le moins inattendue…
Suisse: le service public est sauvé…
…Mais est-il plébiscité pour autant?
Sous le pont d’Avignon
Une promenade hivernale illustrée dans la citadelle des schismes et des hérésies.
Héléna Perroud: Pourquoi les Russes aiment-ils tant Poutine?
L’approche des élections présidentielles en Russie (le 18 mars prochain) laisse présager d’une avalanche de jugements simplistes et unilatéraux sur le président sortant et sur la nature de son pouvoir. Un livre vient à titre préventif corriger la caricature.
La Pink Panthère
Elle a été sportive d’élite, braqueuse, taularde et peintre. Elle fut la figure de proue du gang des *Pink Panthers*, et pourtant rien ne la prédestinait au crime. Comment naissent de telles destinées, et qu’est-ce qu’elles nous apprennent?
Masculin, le mauvais genre (2)
Qu’y a-t-il de commun entre les sociétés préhistoriques, les utopies sociétales scandinaves et la mainmise de l’idéologie LGBT sur l’enseignement dans le monde occidental? Je m’interroge, je furète et je continue de semer quelques cailloux sur le chemin.
Bahar Kimyongür, une tête mise à prix
Le gouvernement d’Ankara vient d’offrir une prime, comme dans les westerns, à quiconque permettra la capture de ses hors-la-loi. Le journaliste et activiste pour la paix [Bahar Kimyongür](https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bahar_Kimyongür) — Belge d’origine turco-syrienne — est rangé dans la catégorie «verte» des suspects recherchés. Ce n’est pas la plus prestigieuse, mais elle peut tout de même vous rapporter un million de lires, soit 214’000 euros.
Masculin, le mauvais genre
Suis-je né sous une mauvaise étoile, c’est-à-dire dans le mauvais sexe? M’est-il encore permis d’être uniquement et fièrement mâle et hétérosexuel? Mais depuis quand un homme demande-t-il la permission d’être ce qu’il est et de s’en féliciter? La liberté d’être mâle ne s’use que si on ne s’en sert pas, aussi je livre ici quelques esquisses d’un très subjectif «traité de la fierté virile en milieu civilisé».