Amiel, observateur de la politique
Ou l’on relève de curieuses correspondances entre les idées et les observations d’un intellectuel de gauche du XIXe siècle et les traits caractéristiques de l’Occident «woke» qui défilent sous nos yeux.
Ou l’on relève de curieuses correspondances entre les idées et les observations d’un intellectuel de gauche du XIXe siècle et les traits caractéristiques de l’Occident «woke» qui défilent sous nos yeux.
Il est bien connu que les autorités aiment faire diversion. On amuse ainsi les populations, et pendant ce temps on fait ce qu’on a envie de faire sans être dérangé.
Il est des moments où nous ne pouvons faire autrement que de nous opposer. La réticence morale s’étend à tout notre être et le fait s’arc-bouter, physiquement. A toutes les époques de terreur et de déclin, des consciences solitaires se sont élevées ainsi face aux abus du pouvoir, faisant parfois basculer l’histoire. Notre époque n’y fait pas exception. Nous avons longuement parlé la semaine dernière du dernier livre d’Emmanuel Todd, La défaite de l’Occident, livre en lequel celui-ci décrit la folie des élites occidentales, folie qu’il faut entendre au sens strict: elles sont hors réalité. En arrière-plan, la guerre en Ukraine qu’elles sont effectivement en train de perdre, faute, tout simplement, d’avoir les moyens de la mener. Guerre, au demeurant, profondément contraire aux intérêts de l’Europe, comme le souligne à plusieurs reprises Emmanuel Todd. Mais elles n’en ont cure, et c’est peut-être ce qu’il y a de plus inquiétant. L’élargissement à […]
Ce qui caractérise la démocratie parlementaire, en principe, c’est le pluralisme. Et le sommet du pluralisme, dans l’Europe du XXIe siècle, c’est un pluralisme à parti unique. L’objectif d’ensemble étant posé, chaque pays le réalise à sa manière.