Pain de méninges
Des âmes de rebut
Quiconque n’a pas l’ivresse d’aller naviguer dans les cultures multiples, la profusion des témoignages et de leurs traces, ne devra pas se plaindre quand passera le diable du dernier acte de Peer Gynt, une marmite à la main: il vient récupérer les âmes qui n’ont pas... lire plusLe progrès… vers la superstition
La science est plus qu’un ensemble de connaissances; c’est une façon de penser. J’ai le pressentiment d’une Amérique au temps de mes enfants ou petits-enfants — lorsque les États-Unis seront devenus une économie de services et d’information, lorsque presque toutes les... lire plusLa vérité contre la quantité
Ceux qui arriveront à vaincre tous ces obstacles, et à triompher de l’hostilité d’un milieu opposé à toute spiritualité, seront sans doute peu nombreux; mais, encore une fois, ce n’est pas le nombre qui importe, car nous sommes ici dans un domaine dont les lois sont... lire plusNous rappeler d’où nous venons
Dieu a pris des graines dans d’autres mondes et les a semées sur cette terre et elles ont germé. Mais ce qui pousse ne vit et ne connaît la vitalité que par son sens du contact avec les autres mondes mystérieux. Beaucoup de choses sur terre nous sont cachées,... lire plusLe retour des héros
«Fragmentée, dispersant son être en pièces et morceaux, nourrie de paroles spécialisées, l’humanité ultramoderne est enivrée de l’idée que les sciences et les techniques n’ont plus rien à voir avec la balance du juste et de l’injuste. Il n’est pas vrai que les... lire plusLa mission des cuistres
Etrangers aux langues anciennes, au mythe Grec, au droit romain, à la Bible et à l’éthique chrétienne, aux moralistes français, à la métaphysique allemande, à la poésie du monde entier. Nains quant à la vie véritable, Goliaths de la technique – et, pour cette raison,... lire plusLa presse n’est jamais coupable
Le Journal au lieu d’être un sacerdoce est devenu un moyen pour les partis; de moyen, il s’est fait commerce; et comme tous les commerces, il est sans foi ni loi. Tout journal est (…) une boutique où l’on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus. Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi tous les journaux seront, dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. Ils auront le bénéfice de tous les êtres de raison: le mal sera fait sans que personne en soit coupable. (…) nous serons tous innocents, nous pourrons nous laver les mains de toute infamie. Napoléon a donné la raison de ce […]