culture
Cormac McCarthy, le dernier sondeur des abîmes
L’auteur de «La route» et de «Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme» est mort en juin dernier. McCarthy n’était pas seulement le dernier géant de la littérature américaine, c’était aussi à sa manière un théologien immergé dans le mystère du Mal dans le monde. Pour l’Antipresse, notre ami Juan Asensio a rédigé cette salutation à l’un de ses auteurs phares.
García-Márquez: sur les traces de Simón Bolívar
«On ne meurt pas quand on veut, mais seulement quand on peut». Cette phrase, issue de son chef-d’œuvre *Cent ans de solitude*, Gabriel García Márquez semble la prédestiner à son roman sur les derniers instants de la vie de Simón Bolívar, *Le Général dans son labyrinthe.
García Márquez et le réalisme magique de la Colombie
L’auteur de «Cent ans de solitude» est plus qu’un écrivain: une légende latino-américaine et un monument national dans un pays déchiré en proie à la violence. L’impact de son œuvre est l’une des plus belles illustrations de la puissance thérapeutique de la littérature.
Du déclin des mœurs à l’État policier
Les dirigeants croient que la police résout tous les problèmes. C’est peut-être une bonne chose qu’ils le croient. Car, peut-être, cela nous débarrassera-t-il un jour des dirigeants.
«Le bal du comte d’Orgel» de Raymond Radiguet
Raymond Radiguet, mort à vingt ans, est un météore de la littérature française. Il a pourtant laissé deux romans d’une étonnante maturité qui envoûtent tant par leur style que par leur intelligence psychologique.
La Comédie-Française: en rire ou en pleurer?
S’il est une institution culturelle en France, c’est bien elle. Son prestige est tel que tous ses couacs, ses dérives et ses fautes de goût passent auprès du public parisien pour des vétilles ou des égarements momentanés. Ariane Bilheran ose ici livrer un portrait sans fard de la Maison de Molière en maquerelle de la nouvelle prostitution idéologique.
Le réchauffement climatique menace les ours polaires (mais surtout la littérature)
Les «bonnes causes» ont tout envahi. La politique, les médias, les milieux culturels. Le réchauffement climatique n’a qu’à bien se tenir. La littérature aussi. Lequel des deux sera le premier éliminé?
Le Rameau d’Or, clap de fin
Voici un «lisez-moi ça!» un peu excentrique, un peu mélancolique. Au lieu de vous recommander une lecture particulière, Patrick Gilliéron Lopreno évoque le souvenir d’une légendaire librairie genevoise où chaque ouvrage, pour ainsi dire pris au hasard, était recommandable. Cet hommage nous rappelle aussi la place essentielle que les librairies occupent dans la chaîne de la culture et du savoir.
Littérature de l’insignifiance, ou l’art de manquer les vrais sujets
Qui se souvient d’Annie Ernaux et de son prix Nobel? Florent Duffour, par exemple, qui y voit un multiple symbole de ce qu’est devenue la littérature et la culture des élites françaises. Entre anciens rebelles et nouveaux flics, anciens pauvres et nouveaux riches, le jeu de simulacre aura tout envahi. Laissant transparaître une impitoyable guerre de castes.