économie
Une leçon de danse grecque (3)
Dans cette dernière partie de notre entretien avec John Helmer et Alexander Mercouris, nous entrons de plain-pied dans la chorégraphie secrète de l’histoire et de la politique. La renaissance de la Grèce sous Papandreou, mais aussi son effondrement après les années 2000, nous rappellent que la politique est un art — un art manifestement perdu dans l’Europe contemporaine.
Banques, finance et confusions
Quand les choses se sont-elles gâtées irréversiblement? Peut-être le jour où les banques, au lieu de s’en tenir à leur métier solide et concret, se sont muées en instituts financiers et vendeurs de «produits» de perlimpinpin? Et le remède ne consisterait-il pas à les faire sortir de leur casino halluciné pour les faire revenir à leurs compétences de base?
Tout doit disparaître
Un fait nouveau a donc dû se produire, mais personne ne sait au juste lequel. Peut-être aussi ne s’est-il rien passé du tout. Allons même plus loin encore. Personne n’a jamais pensé un seul instant qu’il s’était passé quelque chose. Simplement, à un moment donné, tout le monde a compris que le Crédit Suisse était condamné…
Survivre à flux tendu
Quand on parle d’*effondrement*, peut-être faudrait-il nuancer quelque peu. Effectivement, on va dans cette direction (comment le contester?), mais l’effondrement proprement dit n’a pas encore eu lieu. On observe juste un certain nombre de *fissures* dans le «dispositif».
La débâcle FTX, une fable de l’ère numérique
Des milliards amassés puis engloutis comme dans un trou noir, des schémas de blanchiment et de ristournes politiques sur fond de guerre en Ukraine, une «banque» qui ressemble à un poker pipé, des stars de la blockchain qui tombent comme des mouches… Avant que le cinéma populaire ne s’en empare, lançons une patrouille dans la *Zone* dangereuse et fascinante des cryptomonnaies.
Aide cucul à la culture
Matthias Reynard, conseiller d’État valaisan, espérait se faire un coup de pub bon marché en exhibant l’arrosoir des subventions culturelles. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il en a été pour ses frais. Ou l’art de gâcher un million en fâchant tout le monde.
L’hiver de Davos
Ma vie en Occident a commencé par les douze dimanches sans voiture pour s’enchaîner sur la semaine des quatre jeudis du «développement durable» et des autres dystopies malthusiennes où l’humain ordinaire, sans même qu’il s’en rende compte, apparaît comme un fardeau surnuméraire. À bien y regarder, on peut voir une étrange logique dans cette course à l’autoannihilation.
Le nouvel ordre (russe) du monde
Le conflit en Ukraine n’a pas commencé le 24 février dernier, date de l’intervention russe, mais il y a déjà huit ans, lors du renversement du président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovytch, par une insurrection soutenue et portée à bout de bras par les États-Unis et leurs alliés européens. La fin du conflit se rapproche peu à peu, laissant apparaître un monde qui sera animé par la nouvelle puissance de la Russie.
Comme des mouches contre une vitre
Essayez de prononcer «Dr. Scholzs Wasserstoffwunderwaffe» (l’arme fatale à hydrogène du Dr Scholz), et vous comprendrez par vous-même la complexité du piège où leur bêtise rutilante a enfermé les dirigeants européens.