Littérature
BRECHT, Bertolt
«Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.» — *Die Lösung* (La Solution).
«La vie simple» de Carlo Ossola
Il y a les vertus dont on parle, et celles avec lesquelles on vit. Carlo Ossola a le don à la fois d’en parler, de les vivre et de nous les faire vivre. Son petit essai est une boussole pour les temps de chaos!
«L’oreille aveugle» d’Oskar Freysinger
«Le surhomme est celui qui exploite jusqu’à la dernière conséquence son potentiel intérieur, quel qu’il soit.»
SOLJENITSYNE, Alexandre
«La ligne qui sépare le bien du mal passe par le cœur de chaque homme. Et qui est prêt à détruire un morceau de son propre cœur?» (L’Archipel du Goulag)
«Nous nous verrons en août» de Gabriel García Márquez
Il est toujours délicat de publier une œuvre posthume, surtout lorsque son auteur l’avait décriée peu avant sa mort. Ce fut pourtant le choix réfléchi des fils de Gabriel García Márquez, Rodrigo et Gonzalo García Barcha avec *En agosto nos vemos*.
KOESTLER, Arthur
«J’ai prêté l’oreille aux lamentations des sacrifiés, et suis ainsi devenu sourd aux arguments qui démontraient la nécessité de les sacrifier.» (*Le Zéro et l’Infini*).
Saint-Simon, «y être sans en être»
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, né le 16 janvier 1675 à Paris où il mourut le 2 mars 1755, fut duc, pair de France, courtisan, historien et mémorialiste. Témoin crucial de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence, nostalgique d’un âge d’or de la monarchie, il en prédit la fin. Il acquit ses lettres de noblesse par son style et par son aptitude à tracer les portraits de la cour. Ses *Mémoires* sont un monument de la littérature française.
Le mal du pays
Quel pays? se demandera-t-on. N’importe lequel. Tout lieu de cette terre qui est encore un pays et non pas seulement une zone. Tout lieu qui a son histoire, ses légendes, ses saveurs, ses accents, ses coutumes, ses cicatrices et ses tares qui lui donnent un visage unique, impossible à confondre avec un autre. Le mal du pays, ce n’est pas une simple nostalgie. C’est une question lancinante: où le cacher, comment le préserver, face au nivellement universel de la Modernité?