DORIOT, Jacques
Le parcours de Jacques Doriot (1898-1945), fils d’un forgeron et d’une couturière, est une trajectoire politique pour le moins peu commune, d’une idéologie totalitaire à l’autre.
Le parcours de Jacques Doriot (1898-1945), fils d’un forgeron et d’une couturière, est une trajectoire politique pour le moins peu commune, d’une idéologie totalitaire à l’autre.
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.» («Essais»).
«[Le révolutionnaire] pardonnera, au nom de la Révolution, tout ce qu’il dénonçait infatigablement.» (L’Opium des intellectuels)
«Ce que les terroristes en chef craignent le plus, c’est que leurs victimes puissent reprendre conscience d’appartenir à un tout, à l’histoire humaine. La victoire complète du totalitarisme équivaudrait à l’oubli complet de l’histoire.»
«Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.» — *Die Lösung* (La Solution).
«La ligne qui sépare le bien du mal passe par le cœur de chaque homme. Et qui est prêt à détruire un morceau de son propre cœur?» (L’Archipel du Goulag)
«J’ai prêté l’oreille aux lamentations des sacrifiés, et suis ainsi devenu sourd aux arguments qui démontraient la nécessité de les sacrifier.» (*Le Zéro et l’Infini*).
«Le fanatisme défigure les gens […], les déshumanise.» (Ionesco, le 23 janvier 1960).
«Né en 1881 dans un grand et puissant empire […], il m’a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison.» («Le Monde d’hier»).