SOLJENITSYNE, Alexandre
«La ligne qui sépare le bien du mal passe par le cœur de chaque homme. Et qui est prêt à détruire un morceau de son propre cœur?» (L’Archipel du Goulag)
«La ligne qui sépare le bien du mal passe par le cœur de chaque homme. Et qui est prêt à détruire un morceau de son propre cœur?» (L’Archipel du Goulag)
«J’ai prêté l’oreille aux lamentations des sacrifiés, et suis ainsi devenu sourd aux arguments qui démontraient la nécessité de les sacrifier.» (*Le Zéro et l’Infini*).
«Le fanatisme défigure les gens […], les déshumanise.» (Ionesco, le 23 janvier 1960).
«Né en 1881 dans un grand et puissant empire […], il m’a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison.» («Le Monde d’hier»).
«Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic: on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quel temps l’effet toxique se fait sentir.» (Lingua Tertii Imperii)
Pour que l’homme soit un automate parfait, il faut d’abord qu’on le purge de l’esprit; ou, ce qui est pis, que l’esprit soit réduit à un rouage.» («Vues sur l’Europe.»)
«Nous allons vous presser jusqu’à ce que vous soyez vide, puis nous vous remplirons de nous-mêmes». (*1984*)
«Les États totalitaires s’efforcent sans cesse de démontrer que l’homme est superflu». *(Le système totalitaire)*
«Aucun être humain n’est fait pour pouvoir supporter très longtemps d’être devenu “superflu”.» *(L’Émigré)