Littérature
Sans moi, ou la lecture comme contrecourant
Face au raz-de-marée du «mainstream», à la déferlante des «Me Too» et la terreur de l’unanimité, un petit nombre de rescapés reste toujours debout et refuse d’entrer dans la danse. Pourquoi? Qu’est-ce qui les motive à résister? Qu’est-ce qui les caractérise? Voilà l’un des mystère des «lois générales du comportement humain».
Le «Pedigree» de Georges Simenon
Comme le titre l’indique, Simenon propose de raconter dans ce roman d’où il vient et qui il est en évoquant son enfance à Liège au début du XXe siècle. C’est en quelque sorte sa généalogie d’écrivain qu’il nous présente ici.
Le «grand hospice occidental» de Limonov
Cet essai brutal et intempestif démonte la suffisance et la mégalomanie de l’Occident pour notre plus grand bonheur. Derrière l’imprécation, il n’en cache pas moins une intuition profonde de l’androïde infantilisé de l’ère technologique.
De livres et de bananes
Le livre, c’est lourd, encombrant et ça ramasse la poussière. En plus, il irradie. Autant de bonnes raisons pour lesquelles l’e-book ne vaincra jamais!
Ionesco revisité
Le génial Eugène Ionesco a mis en évidence un virus dévastateur, et pourtant vieux comme l’humanité: le virus du mimétisme social. La maladie qu’il engendre peut transformer une société développée en horde de rats en un rien de temps…
Le «Miracle à la combe aux Aspics» d’Ante Tomić
Sur un coup de tête, Krešimir décide de partir en ville, à Split, pour se trouver une femme sans passer par les sites de rencontres ou les agences matrimoniales. Il rêve de retrouver Lovorka, la serveuse du bar La Girafe…
La littérature contre le délire (Journal de Coronafoirus, 13)
La menace sanitaire s’est transformée en dystopie, en prison mentale. Pour couper les voies de retraite, on nous dissocie de la mémoire commune de l’humanité — de la culture en somme. C’est pourquoi la littérature reste l’un des meilleurs antidotes à l’aliénation.
«Le Monde d’avant», ou le Journal de Roland Jaccard
Jaccard, l’homme des métropoles, ennemi de Heidegger et du «culte des racines» et de la nature, finira, certainement, ses jours dans un palace d’exilés; mais, à ses dépens, il nous aura légué en héritage une œuvre des plus personnelles et cohérentes.
LISEZ-MOI ÇA! • «L’Homme approximatif» de Tristan Tzara
Sa lecture est essentielle pour faire exploser nos «cadenas» et nos craintes