Littérature
On ne trompe pas le Diable deux fois
L’inauguration du tunnel du Gothard ne s’est pas du tout passée comme on le croit. Quelques éminentes personnalités suisses ont comparu devant leur Maître…
Dr Frankenstein, I presume?
Lord Byron et Percy Shelley étaient deux grands poètes, et aussi des rebelles excentriques. Avec leurs épouses, les demi-sœurs Claire et Mary, ils passèrent l’été 1816 sur le lac Léman à nager, naviguer, rêver et inventer des histoires. Une grande partie de la sensibilité et de l’esthétique de notre temps est née de l’imagination fiévreuse de ces quatre allumés.
Debout les filles!
Les contes de fées ont beaucoup à nous apprendre. Le rêve et la légende habillent souvent les réalités les plus féroces de la vie et nous aident à les accepter. Leur fantaisie recouvre une école de réalisme. L’abandon de la transmission spontanée, familiale, des contes traditionnels est l’une des causes du déphasage des générations nées dans la société industrielle et de leur besoin de plier le monde à leur vue, plutôt que d’ajuster leur dioptrie à la dimension du monde.
Ça dé-rappe à Verdun
Il n’y a pas de hasard, même quand on s’appelle Samuel Hazard, qu’on est maire de Verdun et qu’on a l’idée loufoque de convier un rappeur *black* pour fêter — pardon : commémorer — le centenaire de la plus funeste bataille de tous les temps.
Il n’y pas de hasard chez Hazard, mais il y a du danger (*hazard* en anglais). Un danger dont M. Hazard et ceux de sa coterie dirigeante n’avaient peut-être pas conscience et qui a abouti à l’annulation de leur *happening*.
Hommes sans littérature, hommes sans échine ?
La semaine dernière, deux pays commémoraient une singulière coïncidence : le 400e anniversaire de la mort de leurs grands écrivains, le même 23 avril 1616. L’importance accordée (ou non) à ces jubilés en dit long sur la santé desdites nations et de la population en général.
Quand les séries TV façonnent un autre féminisme
L’appellation *féministe* est quasiment une grossièreté aujourd’hui. Comment s’en revendiquer dès lors ?
Joël Dicker, « big boss » du littérature business
L’écrivain aux trois millions d’exemplaires multiplie les beaux contrats publicitaires. Un indicateur des changements qui secouent le monde des livres ?