Philosophie
CAMUS, Albert
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.» («Essais»).
ARON, Raymond
«[Le révolutionnaire] pardonnera, au nom de la Révolution, tout ce qu’il dénonçait infatigablement.» (L’Opium des intellectuels)
LÖWENTHAL, Leo
«Ce que les terroristes en chef craignent le plus, c’est que leurs victimes puissent reprendre conscience d’appartenir à un tout, à l’histoire humaine. La victoire complète du totalitarisme équivaudrait à l’oubli complet de l’histoire.»
«La vie simple» de Carlo Ossola
Il y a les vertus dont on parle, et celles avec lesquelles on vit. Carlo Ossola a le don à la fois d’en parler, de les vivre et de nous les faire vivre. Son petit essai est une boussole pour les temps de chaos!
Walter Benjamin, l’art, la révolution, l’aliénation…
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.»
Tu honoreras ton ennemi!
Qui sait encore ce qu’est la mansuétude? Pas grand-monde, même chez les instruits. Or il s’agit d’une vertu capitale. À elle seule, elle trace la frontière entre la guerre et la sauvagerie.
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…
Flux et reflux
Comme chacun s’en rend bien compte aujourd’hui, nous vivons la fin d’un cycle. Quelque chose s’achève, nous sommes en train de basculer dans autre chose. On peut aborder le problème sous différents angles. Certains se réfèrent aux cycles économiques, d’autres, comme Bernard Wicht, parlent de «nouveau moyen âge». Etc. Toutes ces approches sont intéressantes.
Le totalitarisme ordinaire: solutions et actions
Une critique a récemment été adressée à l’Antipresse: nous ne proposerions pas de solutions; notre constat serait purement descriptif et analytique — et, de ce fait, déprimant —, car nous n’apporterions ni remède ni action pour les lecteurs. J’ai voulu répondre à cette remarque à partir de ma propre réflexion et de mon expérience personnelle.