L’empire du genre
On le sait depuis longtemps, la Suisse sert de laboratoire expérimental au «grand reset», en particulier dans un domaine clef, le domaine sociétal.
On le sait depuis longtemps, la Suisse sert de laboratoire expérimental au «grand reset», en particulier dans un domaine clef, le domaine sociétal.
L’Antipresse n’a pas coutume de commenter les frasques des *people*, mais la trahison du duc et de la duchesse de Sussex est d’une autre magnitude. La retentissante interview de Harry et Meghan avec Oprah Winfrey est une manipulation de masse qui marque un changement d’époque et un renversement de pouvoirs que Brendan O’Neill, rédacteur de *Spiked Online*, a parfaitement perçue et décortiquée.
Petit à petit et pas à pas, les pouvoirs en sont venus à ce qui était probablement leur but depuis le départ de la pandémie: l’instauration d’un sauf-conduit universel, condition de votre intégration au «monde d’après». On l’appelle «passeport vaccinal» mais on pourrait aussi simplement le nommer «Ausweis». Car ce brevet d’existence imposé et justifié par la terreur n’est de loin pas une idée nouvelle…
Ou comment la privatisation de la science, de l’administration et de la gestion sanitaire suisses a conduit un pays jadis prospère et intelligent à un suicide sordide et idiot.
La notopie n’est ni désirable comme une utopie, ni terrifiante comme une dystopie. C’est la promesse populiste du centre et de la médiocrité, l’état d’apathie terminale d’une société qui ne veut plus vivre.
Pourquoi entre-t-on en rébellion? Comment se met-on en réseau? Pour quoi et contre qui se bat-on? Autant de questions éternelles qui, l’air de rien, redeviennent brûlantes…
Si nous ouvrons les yeux sur la réalité concrète de ce que nous vivons, les attitudes à adopter et les solutions possibles s’imposent d’elles-mêmes. Encore faut-il avoir la force de ne pas s’enfoncer la tête dans le sable…
On n’est pas aujourd’hui Rebelle comme on l’était au temps de l’empereur Auguste, de Louis XIV, où même de Hitler et de Staline.
Les crises se multiplient et se superposent, dessinant une perspective de plus en plus claire. Par ces temps d’orages et d’effondrements, jusqu’à quel point peut-on encore se plier à un ordre qui nous mène vers les abîmes?