«La plupart ne reviendront pas» d’Eugenio Corti
A l’heure où notre humanité peut à tout moment basculer vers une troisième guerre mondiale, il est utile de lire ce témoignage pour se rendre compte de l’horreur qui émane de chaque guerre.
A l’heure où notre humanité peut à tout moment basculer vers une troisième guerre mondiale, il est utile de lire ce témoignage pour se rendre compte de l’horreur qui émane de chaque guerre.
Sur le mur de sa cellule, Hans Scholl a écrit: «Braver toutes les forces contraires». Sa bravoure, celle de sa sœur et de leur groupe sont un exemple d’héroïsme… et de haute poésie.
Pendant les trente dernières années de sa vie, le grand compositeur finlandais s’est enfermé dans le silence. Richard Millet s’est interrogé sur ce repli.
Avec Céline, écrivain philosophe, dont presque toutes les phrases renferment une vérité sur la vie, on trouve souvent l’occasion de «se marrer».
Nils Melzer, professeur de droit, a été jusqu’en 2022 rapporteur spécial des Nations-Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Il a aussi épinglé la défaite du journalisme en consacrant un livre au destin terrible de Julian Assange. Car il est invraisemblable que les médias, après avoir célébré le travail de WikiLeaks, continuent de recouvrir le martyre de son fondateur d’un voile de silence. Cette présentation de son livre est un cri du cœur.
Nous recommandons d’habitude dans cette rubrique la lecture de bons livres. Mais nous n’hésitons pas non plus à vous signaler des films ou des séries lorsqu’ils se hissent à la hauteur de la bonne littérature. Ainsi cette série américaine qui nous parle de la chute et de la rédemption.
Nous publions généralement des recommandations littéraires dans cette rubrique, mais l’autobiographie de la figure de proue des «Frères» italiens est un texte captivant qui révèle une personnalité riche et vraie. Nous risquons d’entendre beaucoup parler de Giorgia Meloni, il est donc utile de faire sa connaissance.
Critiqué de toutes parts, pour des motifs par ailleurs plus ou moins discutables, Jean-Jacques Rousseau mérite d’être lu avec une attention renouvelée. Loin de la philosophie politique ou des questions d’éducation, les «Rêveries du Promeneur solitaire» (1776) livrent une sagesse riche et profonde dont nous pourrions sans doute tirer grand profit en ces temps ahuris. Il s’agit de retrouver dans la tourmente de ce monde le fil de la rêverie qui enchante les choses.
Voilà l’âme russe, ce mélange de foi inextinguible, de doute tout aussi fort, et de capacité à supporter le malheur le plus grand avec cette seule certitude que des «offensés de ce genre ont donné des êtres vrais, bons et fiers»…