Du califat à la kacha: l’islam en Russie
Dans le grand jeu qui agite le continent eurasien, l’appui de l’islam russien à la politique du Kremlin en alliance avec le Patriarcat de Moscou n’est pas anodin.
Dans le grand jeu qui agite le continent eurasien, l’appui de l’islam russien à la politique du Kremlin en alliance avec le Patriarcat de Moscou n’est pas anodin.
Comment la farouche Tchétchénie, après la guerre qui l’a dévastée, a-t-elle pu devenir la force militaire la plus ardente de l’empire russe? Jean-Marc Bovy nous résume une histoire méconnue et pourtant fascinante, mêlant géopolitique, religion et ambitions personnelles.
Le «train» de sanctions actuel contre la Russie a été mis sur rails bien avant avant le coup d’État du Maïdan et la guerre civile en Ukraine. A son origine, la «loi Magnitsky», fondée sur un montage de propagande largement éventé.
L’humoriste russe Maxime Galkine n’est toujours pas rentré au pays. Il a été l’une des premières figures du beau monde moscovite à critiquer la Russie dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine et à l’Occident ligué contre elle. Avec son épouse, Alla Pougatchova, chanteuse de variétés de 27 ans son aînée, qui a eu ses premières heures de gloire du temps de l’Union soviétique, ils forment un des couples les plus *glamour* de Russie.
La Russie est un pays occupé… par la culture étrangère! Elle sait se défendre par les armes et marquer des points dans la guerre économique. Mais elle se laisse envahir et ronger de l’intérieur par des idées et des valeurs qui pourraient valoir sa mort et sa destruction. C’est ainsi que les patriotes emmenés par l’écrivain soldat Prilépine voient la situation. Raison pour laquelle ils veulent mettre les opposants de l’intérieur au ban de la société et *désoccuper* la culture. C’est là tout le sens de l’opération GRAD évoquée dans le dernier numéro.
Romancier célèbre, vétéran de la guerre de Tchétchénie, communiste et conservateur à la fois, apôtre de la liberté mais qui sait à l’occasion mettre les doigts sur la couture, Prilepine est l’une des figures les plus colorées et les plus paradoxales de l’intelligentsia russe actuelle.
L’existence de cette entité est une acrobatie de tous les jours. Elle a pourtant quelques arguments pour elle qui ont de quoi dissuader même les stratèges du «regime change» américains.
La Transnistrie est à la Moldavie ce que le Donbass est à l’Ukraine. Bien plus qu’une épine dans le pied, elle est une source de conflit que certains souhaitent exploiter à leur profit.
En ressuscitant un saint exorciste retiré du calendrier, le célèbre réalisateur s’est posé comme plus conservateur que les conservateurs dans sa lutte contre les ennemis de la Russie. Son commentaire hebdomadaire «Besogon» ressemble de fait, par bien des aspects, à un traité de démonologie.