Antipresse 432 | 10.3.2024
Les versions web, PDF, ePub, audio
Les versions web, PDF, ePub, audio
La présidence et les élites dirigeantes françaises n’ont plus que la guerre à la bouche. Toute cette rhétorique n’est-elle qu’une éruption de rage impuissante, ou a-t-elle une fonction performative? En d’autres termes, cette cataracte verbale va-t-elle finir par créer la réalité qu’elle invoque sans relâche?
La France avait commencé par livrer en Ukraine quelques armes antichars, elle a fini par envoyer des missiles de croisière et promettre des troupes que l’Ukraine n’a même pas réclamées. Le chef de l’armée britannique rempile comme conseiller militaire à Kiev. L’Allemagne avec ses généraux comploteurs planifie la destruction de cibles civiles russes. En un mot: les Européens s’emploient à provoquer une guerre qu’ils n’ont pas les moyens de mener. D’où leur vient cette passion suicidaire?
La sortie du président français sur l’envoi de troupes en Ukraine tombe à point nommé pour enluminer notre récit sur le grand Carnaval… mais également pour nous ouvrir les yeux sur les coulisses de la fête et l’austère système de gouvernance cybernétique qui se nourrit de nos débats, de nos illusions et de nos peurs. Qui les cultive même.
«Le fanatisme défigure les gens […], les déshumanise.» (Ionesco, le 23 janvier 1960).
La version texte
Les versions web, PDF, ePub
Les versions web, PDF, ePub, audio
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot