Air du temps
Faire croire à la démocratie: le modèle suisse
La Suisse, cet automne, est en campagne électorale. C’est la promesse de débats sans surprise sur des sujets sans importance. L’important est de célébrer la liturgie démocratique en évitant les fausses notes. Mais que se passerait-il si, dans ces cérémonies bien policées, quelqu’un soulevait une vraie question?
L’État: faible ou fort?
Les dirigeants se croyaient en mesure de tout maîtriser, on voit bien aujourd’hui qu’ils ne maîtrisent rien. Ils ont libéré des puissances qui finiront un jour par les emporter, eux comme le reste.
eID: le contrôle total de l’humain par les GAFAM?
Pas à pas, de «progrès» en «innovation», de «simplification» en «commodité», la prison numérique tisse son cocon autour de chacun d’entre nous. Ce n’est ni une fiction ni une fatalité. Voici un inventaire des technologies et de procédés dont nous allons «inévitablement» devenir dépendants. Ou pas?
Du déclin des mœurs à l’État policier
Les dirigeants croient que la police résout tous les problèmes. C’est peut-être une bonne chose qu’ils le croient. Car, peut-être, cela nous débarrassera-t-il un jour des dirigeants.
Monsieur le ministre s’éclate
L’exemplaire démocratie suisse présente une particularité assez curieuse. Les membres de l’exécutif fédéral, élus par le parlement et non par le peuple, peuvent se retirer au moment qui leur plaît, même le plus inopportun, sans que personne n’en prenne ombrage. Qu’ils aient brillé ou cafouillé dans leur charge, ils sont toujours félicités et souvent attendus par des placards dorés. Ainsi le fringant ministre de la maladie qui nous boucla au temps du Covid, et qui a voulu lui aussi, à la veille de sa retraite, montrer qu’il «reste dans le coup».
Les quatre cents coups
La course à l’abîme est en réalité une stratégie du bord de l’abîme. On frôle l’abîme, et on le frôle en permanence, le sachant et le voulant. Voilà à quoi jouent les pouvoirs qui nous gouvernent. Jusqu’où ainsi?
Merci, mais non
Quand le pouvoir totalitaire exige tout de ses sujets, la simple non-participation devient un acte de résistance. Les non-participants sont partout autour de vous. Encore faut-il savoir les reconnaître. Il y a plus d’un siècle, le grand Hermann Hesse nous avait fourni un prototype.
Du «militarisme éclairé» à la «diplomatie féministe»
Vous voyez un rapport entre militarisme et féminisme, version 2023? Nous, non. En aucun cas. Nous ne saurions faire de tels parallèles. S’il y a des synchronicités, elles sont purement fortuites et il est interdit de les relever.
De belles autoroutes… pour quelles voitures?
La Suisse vient de s’octroyer un crédit de 14 milliards pour l’entretien et le développement des autoroutes. En même temps, la Suisse est le siège du WEF de Davos, de sa psychose climatique et de ses plans de décroissance. Ne perçoit-on pas là-dedans comme une dissonance? A moins que la Suisse, dans sa grande ingéniosité, ait découvert la source d’énergie miracle? Nous ne pouvions passer à côté de ce mystère.