Antipresse
Antipresse: antibiotique ou antidépresseur?
C’est à Slobodan Despot que je dois d’écrire dans l’Antipresse. J’en suis honoré pour mille raisons.
lire plusJean-Louis Tremblais: L’Antipresse ne tait pas ce qu’elle sait
Ce n’est pas dans une chapelle ou église que je traite mon malaise dominical mais dans la lecture de cette publication subversive et inclassable appelée l’Antipresse.
Marie-Hélène Soulier: Antipresse, un fauteur d’espérance
L’Antipresse est désormais consubstantielle au dimanche matin et matérialise une forme d’idéal où se côtoient le beau, le vrai et le profond: un petit miracle!
Markus Sanz: pensée indépendante, bravoure, intelligence du cœur
Merci à Slobodan et à toute l’équipe d’Antipresse pour leur cadeau hebdomadaire sans prix.
Michel de Rougemont: l’Antipresse est un organe rare, à protéger en le consommant
Il y a une réponse très courte à cette question: parce que ça m’instruit et me divertit! Pourtant elle ne correspondra pas aux attentes de M. Despot qui m’a si gentiment prié de lui faire part de mon sentiment envers ce drone qui a dû retourner à sa base pour y atterrir. Il y a presque deux ans j’avais formulé le vœu que ce pamphlet hebdomadaire soit à la hauteur, ni trop éloigné de ses sujets ni trop au ras des pâquerettes. Aussi avais-je souhaité qu’il ne s’écrase pas par manque d’attention ni qu’il se laisse dézinguer par des francs ou moins francs-tireurs. Cela s’est grosso modo réalisé. J’avais aussi souhaité que le manque de conformisme de l’Antipresse ne se transforme pas en un anticonformisme convenu, une sorte d’idiosyncrasie appartenant au petit cercle d’initiés. Là je me permettrai une petite critique, juste de quoi aiguillonner la bête. Souvent, l’Occident officiel, […]
Jacques Pilet: pourquoi je lis l’Antipresse?
Trouver un îlot où l’on voit la réalité autrement, c’est diablement bon. Y découvrir de surcroît des gens cultivés qui écrivent admirablement, c’est un cadeau.
Luc Monnier: L’Antipresse est un antidote à l’abrutissement
Tu me demandes: Qui je suis, un vieux soldat à la demi-solde peut-être ou un chaland qui passe sans doute… Pourquoi je lis l’Antipresse? En fait, je me souviens d’un petit texte dans lequel tu décrivais ton arrivée en Suisse de ce qui était encore la Yougoslavie. Je crois d’ailleurs y avoir réagi en quelques lignes que je me dois de préciser aujourd’hui. La description de la Suisse que tu y faisais, avec tes yeux d’enfant, m’avait touchée car elle transcrivait poétiquement celle que je conserve des illuminations de ma propre enfance. Je me suis dit qu’un homme accompli qui a su conserver son esprit d’enfance pour reconnaître ce qui est aimable, avec son cœur d’enfant, devait être de ma Patrie au sens ou Ramuz nous dit que «la patrie c’est les yeux et le cœur» (dans Besoin de Grandeur). Et puis, il y a des êtres qui me sont […]
Guy Mettan: lire l’Antipresse, une question de santé mentale
Comme journaliste de presse écrite et malgré son nom que devrait me faire bondir d’indignation, je lis l’Antipresse depuis la première heure et tous les dimanches quelles que soient la latitude et la longitude. Pour toutes sortes de raisons dont voici les principales : 1) C’est une question de santé mentale, d’hygiène intellectuelle : je ne supporte plus les complaisances, le conformisme, les partis pris, les omissions délibérées, l’absence de diversité des points de vue des médias dits mainstream en matière de politique internationale. J’ai commencé ma carrière de journaliste comme stagiaire à la rubrique étrangère du Journal de Genève : dans ce quotidien pourtant très libéral, il y avait plus de diversité qu’aujourd’hui dans l’ensemble de la presse suisse ou française. 2) L’avachissement de la langue française, la manie des anglicismes, les torsions de la syntaxe, les approximations, la pauvreté du vocabulaire, l’invasion du jargon académique et managérial me hérissent également au […]
Flore Anne Fortier: l’éveil du dimanche
Lectrice depuis la toute première parution de l’Antipresse, j’apprécie ce journal hors du commun pour la voix différente qu’il apporte au champ médiatique. La plume de Slobodan Despot, son regard lucide sur l’actualité, sa grande générosité de partage d’expériences, de réflexions, de références, de bonnes adresses, de voyages, de photos, et ses contes ouvrent l’esprit et le regard. Spontané et authentique, il se livre à ses lecteurs avec un style que j’affectionne. Les collaborateurs sont tous portés par cette exigence de comprendre le monde au-delà du « donné à penser ». Quant au Cannibale lecteur il me recentre au coeur de la littérature, source d’une richesse infinie dans un monde où les écrivains ne font pas les manchettes. Garder les yeux ouverts, remettre tout en question, même et surtout ce qui parait évident, L’Antipresse ponctue ma semaine et me permet de rester éveillée, même le dimanche!