guerre
Arnaud Dotézac: la curieuse célébration mondialiste du 11 Novembre
«Désinvité» régulier de l’Antipresse (et auteur de la rubrique «Sur ces mots»), Arnaud Dotézac nous livre quelques observations aiguës sur la grande célébration du centenaire de l’Armistice et la scénographie mondialiste qui la sous-tend.
Le 11 novembre ou l’éducation à la folie
Certains alliés capitaux de la France en 1914-1918 n’ont eu droit qu’à des strapontins aux célébrations du centenaire de l’Armistice, tandis que les puissances perdantes (Allemagne, Turquie, Bulgarie etc.) pavoisaient au premier rang. Les offensés n’ont pas compris qu’ils n’assistaient pas à une célébration historique, mais à un «happening» d’avant-garde.
Arnaud Dotézac: l’Europe, théâtre d’une nouvelle confrontation militaire USA-Russie
Au moment où vous lirez cet article, des manœuvres militaires de l’OTAN d’une ampleur inégalée depuis la guerre froide seront en cours aux frontières scandinaves et baltiques de la Russie. La chose n’est évoquée que de manière superficielle par les médias de grand chemin. Nous avons demandé à notre ami et contributeur périodique Arnaud Dotézac de nous éclairer sur les enjeux de cette «simulation» qui n’est pas sans rappeler l’an 1983, où le monde fut au bord de l’apocalypse nucléaire.
La Grande Armée des ancêtres
Reportage au cœur du Régiment immortel, la plus vaste réunion de famille du monde.
Le Saker: la course à l’apocalypse de l’Empire américain devenu fou
A quelques heures d’une possible guerre totale, un entretien lucide et essentiel sur la semaine la plus dangereuse de l’histoire humaine.
Ère postsoviétique: la fin du temps de latence
La Russie a annoncé au monde qu’elle disposait d’armes qu’aucune armée du monde ne pouvait contrer. Face à cette information qui signifie un tournant géostratégique considérable, nos responsables politiques et médiatiques se taisent ou se gaussent. Est-ce bien raisonnable?
Le libre-échange et ses impasses
En décembre 2016, le ministère suisse de l’économie a publié un rapport «sur les risques auxquels est exposé l’approvisionnement du pays». Un an plus tard, le bimensuel *La Nation* est revenu sur ce texte pour en présenter une analyse critique [1].
La maîtrise du passé
«En ce moment, par exemple, en 1984 (si c’était bien 1984) l’Océania était alliée à l’Estasia et en guerre avec l’Eurasia. Dans aucune émission publique ou privée il n’était admis que les puissances avaient été, à une autre époque, groupées différemment. Winston savait fort bien qu’il y avait seulement quatre ans, l’Océania était en guerre avec l’Estasia et alliée à l’Eurasia. Mais ce n’était qu’un renseignement furtif et frauduleux qu’il avait retenu par hasard parce qu’il ne maîtrisait pas suffisamment sa mémoire. Officiellement, le changement de partenaires n’avait jamais eu lieu. L’Océania était en guerre avec l’Eurasia. L’Océania avait, par conséquent, toujours été en guerre avec l’Eurasia. L’ennemi du moment représentait toujours le mal absolu et il s’ensuivait qu’aucune entente passée ou future avec lui n’était possible. L’effrayant, pensait Winston pour la dix millième fois (…), était que tout pouvait être vrai. Que le Parti puisse étendre le bras vers […]
Trump le yogi veut dompter le Pakistan
Pendant que le monde a les yeux rivés sur le bras de fer nucléaire entre Washington et Pyongyang, un spectaculaire renversement d’alliances est en train de se produire un peu moins à l’est. Et si la plus sérieuse menace d’escalade se cachait sur les contreforts de l’Himalaya?