Psychologie
La conjuration portugaise
Notre amie Ariane Bilheran a eu l’initiative d’un colloque audacieux, consacré à un sujet explosif: la corruption et la fraude au temps du Covid. Il nous a obligés à sortir de nos routines, tant géographiques que mentales.
Les cinq stades de l’opposition
Il y a ce qui se voit en surface, l’apparence des choses, et les choses elles-mêmes, qui le plus souvent sont cachées, mais *sont* en fait la réalité. On ne doit donc pas confondre l’apparence et la réalité.
Totalitarisme et écosystème (Chroniques du totalitarisme, 10)
Nous protestons, à juste titre, contre la dérive totalitaire explicitement visible depuis le printemps 2020. Cette protestation citoyenne, morale et spirituelle est indispensable, car elle dit notre souci de conserver les racines, en particulier gréco-romaines et judéo-chrétiennes, de notre civilisation actuelle.
La stupidité pire que la malice
Dietrich Bonhoeffer était pasteur, théologien et résistant. Il fut pendu à Flossenbürg en avril 1945, à quelques jours de la libération du camp, pour son implication présumée dans le complot visant à assassiner Hitler. Dans l’une des lettres de prison, il livre cette profonde analyse psychologique de la stupidité, où l’incitation sociale joue un rôle prépondérant.
L’information comme injonction (la démocratie contre la liberté, 4)
Oui, c’est inconfortable et paradoxal, mais il faut bien un jour tirer la chose au clair: l’information de masse ne sert pas à ce que vous croyez. En réalité, elle sert même plutôt à son contraire. L’important est de bien comprendre la règle du jeu.
De Tartuffe à Dom Juan (La démocratie contre la liberté, 3)
L’incitation comportementale s’efface devant la contrainte pure et simple et l’hypocrisie fait place au cynisme. Ainsi pourrait-on résumer la grande rupture socio-psycho-politique dont no us sommes à la fois les victimes semi-consentantes et les témoins abasourdis.
«La bouche pleine de terre» de Branimir Šćepanović
Cette traque absurde d’un solitaire qui ne demandait qu’à mourir tranquille est un des chefs-d’œuvre de la littérature de l’après-guerre. Il nous parle aujourd’hui plus que jamais.
La nef des fous
Jupiter rend aveugles ceux qu’il veut perdre, disaient les Anciens. La civilisation occidentale est décidément engagée sur la pente de la perdition. Inévitablement, la démence est de la partie. Mais les fous ne savent pas qu’ils sont fous. Il faut pour s’en assurer jeter sur l’hospice un coup d’œil extérieur.
Le témoin par destin (Chroniques du totalitarisme, 6)
Aucun grand crime, aucune tragédie humaine ne sont restés sans témoins. C’est à croire que le destin, ou l’inconscient collectif, affecte ce rôle à certains individus privilégiés, et leur accorde des protections providentielles pour accomplir leur mission. Ceci vaut tant pour la «grande histoire» que pour les drames intimes des familles et des communautés.