totalitarisme
Les principaux contresens sur le totalitarisme
Au sujet du totalitarisme, en raison de la confusion actuelle savamment entretenue par le milieu intellectuel, beaucoup de lecteurs m’ont demandé de prendre le temps de bien revenir sur certains concepts qui peuvent être complexes à comprendre. Voici donc quelques éclaircissements.
Cartes sur table
La politique américaine est brutale et violente. Mais elle l’a toujours été. La nouveauté, avec Trump, c’est qu’elle ne s’en cache pas et même qu’elle s’en vante. L’Europe elle aussi a laissé tomber ses apparences de vertu démocratique. La massue judiciaire est son seul argument face aux opposants.
Les négateurs du totalitarisme
Certains historiens s’emploient avec zèle à discréditer le concept même de totalitarisme. Curieusement, les mêmes sont restés muets sur ses incarnations récentes, en particulier l’épisode pseudosanitaire. Leur manquerait-il une dioptrie pour lire les messages de l’histoire?
Protéger nos enfants… de l’Etat!
Quand les institutions internationales et les Etats s’emploient à normaliser la pédophilie, les parents restent leur dernier recours. Encore faut-il qu’ils sachent à quoi ils ont affaire. Le livre d’Ariane Bilheran et Régis Brunod nous donne des armes pour reconnaître et combattre ces abus généralisés.
1984 de George Orwell
«La guerre, c’est la paix,la liberté, c’est l’esclavage,l’ignorance, c’est la force.»
L’ennemi imaginaire
Nous avons désormais un bel ennemi extérieur, effrayant à souhait, et tellement bien venu pour resserrer nos rangs et faire taire les grincheux. Mais ce n’est pas le seul dans la palette des épouvantails utiles. De loin pas! On ne peut plus tourner le bouton de la radio sans tomber sur quelqu’un vous parlant de la «menace russe». Personne ne se demande si cette menace existe réellement: ce point est considéré comme acquis et n’est donc jamais examiné en lui-même. Certes, les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux. Certains voudraient envoyer des troupes en Ukraine, d’autres non. D’autres encore parlent d’«économie de guerre»: où trouver l’argent? Mais il y a une ligne rouge que personne ne franchit jamais: celle, effectivement, qu’on franchirait si l’on disait que la «menace russe» n’existe pas, sinon dans la tête de ceux qui en parlent: en d’autres termes que c’est un pur produit de […]
Totalitarisme mondial: du corps organique au corps synthétique
Comment a-t-on réussi à faire disparaître de l’internet, et donc de l’horizon des multitudes, l’immense travail de documentation réalisé par le Grand Jury de Reiner Fuellmich? En réfléchissant à ce mystère, on peut soulever un coin du voile qui nous enveloppe et nous désoriente.
Divorce à l’américaine
La conférence de presse Trump-Vance-Zelensky du 28 février 2025 restera dans l’histoire. En réalité, elle a déjà *fait* l’histoire. L’Occident collectif n’est déjà plus qu’une vue de l’esprit.
Psychopathologie du totalitarisme: la politique du polype
Le totalitarisme est un système politique qui recherche la «domination totale». Il faut prendre cette assertion de Hannah Arendt au pied de la lettre: il ne s’agit pas d’une domination relative, sur l’ensemble des champs publics et privés de la vie des individus d’une société, mais d’une domination totale. Qu’est-ce à dire? Cette domination totale ne souffre d’aucune exception. Hannah Arendt avait ainsi décrit la différence entre tyrannie et totalitarisme, en prenant l’exemple d’une loi de 1957, sous Khrouchtchev, qui s’intitulait alors «loi contre les parasites sociaux». Ces parasites devaient être choisis par le peuple lui-même lors de réunions de masse. Mais la loi rencontra l’opposition des juristes, et fut abandonnée. Cette simple considération, note Hannah Arendt, modifie le diagnostic politique: nous ne sommes plus dans le règne totalitaire, mais dans une tyrannie ordinaire. Car le totalitarisme est le système politique de l’exception, en ce sens qu’il n’en tolère aucune. […]