totalitarisme
Questions de vocabulaire
Lorsqu’on aborde les questions migratoires, on entre dans un champ de mines où les mots eux-mêmes peuvent être piégés. C’est pourquoi il importe, avant toute chose, de définir très précisément les termes qu’on utilise. Quelquefois, cela change tout…
SOLJENITSYNE, Alexandre
«La ligne qui sépare le bien du mal passe par le cœur de chaque homme. Et qui est prêt à détruire un morceau de son propre cœur?» (L’Archipel du Goulag)
La loi et l’ordre
Lorsque la politique sanitaire des États n’est plus déterminée par des médecins et des infectiologues, mais par des directives venant d’une organisation politico-militaire, on est fondé à s’interroger sur le statut réel desdits États. Mais on ne le fait pas. Cela pourrait conduire à des accidents de carrière. Ou de santé.
Walter Benjamin, l’art, la révolution, l’aliénation…
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.»
BRICS, La grande désillusion
Une Russie que l’on dit isolée du monde et, avec elle, son président ostracisé, ont dû se réjouir en cette fin de saison d’accueillir vingt chefs d’État dans la ville de Kazan pour le sommet des BRICS (voir [AP465](https://antipresse.net/loccident-renait-a-lest/)). Les BRICS semblent aujourd’hui rallier à eux la majorité de ce qu’on désigne par le Sud global ou ce qu’il conviendrait mieux d’appeler le Non-Occident. Mais des soupçons commencent à poindre quant aux visées réelles de ce mouvement.
Narva, le nouveau visage de la liberté
Pour quiconque a voyagé dans les pays de l’Est avant 1989, cette «carte postale» évoquera des souvenirs précis… à ceci près que les barbelés du mur, à l’époque, pointaient dans l’autre direction. Au fil de sa tournée de l’espace eurasien, Guy Mettan met en évidence certains des paradoxes les plus cocasses de notre temps.
KOESTLER, Arthur
«J’ai prêté l’oreille aux lamentations des sacrifiés, et suis ainsi devenu sourd aux arguments qui démontraient la nécessité de les sacrifier.» (*Le Zéro et l’Infini*).
Le totalitarisme ordinaire: solutions et actions
Une critique a récemment été adressée à l’Antipresse: nous ne proposerions pas de solutions; notre constat serait purement descriptif et analytique — et, de ce fait, déprimant —, car nous n’apporterions ni remède ni action pour les lecteurs. J’ai voulu répondre à cette remarque à partir de ma propre réflexion et de mon expérience personnelle.
Le totalitarisme ordinaire: à la recherche de la vérité perdue
La semaine dernière (AP460), j’évoquais le statut de la vérité qui, par temps totalitaire, se reconnaît en tant que vérité parce qu’elle est considérée comme scandaleuse et traitée en paria. Mais est-il bien sûr que «la vérité nous rendra libres» et que «la vérité vaincra»?