Antipresse 360 | 23.10.2022 (D)
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Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
La raison de notre prudence sur l’Iran
Les élections du 9 octobre ont-elles été entièrement loyales?
C’est la phase la plus bizarre de l’opération psychologique. C’est comme quand vous vous réveillez le lendemain d’une soirée du bureau avec une gueule de bois quasi terminale et le vague souvenir d’avoir administré une fellation à la tequila à Bob-le-comptable dans l’aire de réception du neuvième étage, à moins ce que ne fût le hall d’entrée de votre immeuble, tandis que quelqu’un qui ressemblait vaguement au gosse toujours souriant du service courrier filmait la scène sur son téléphone.
Quoi de plus désolant qu’une bibliothèque jetée à la rue ou un beau meuble ancien dont personne ne veut? Le mieux qui puisse leur arriver est d’être recueillis par un orphelinat.
Peut-on mettre tout le monde dans le même panier? Mme von der Leyen représente-t-elle légitimement la volonté d’une majorité d’Européens? Certainement pas. La majorité pense-t-elle comme elle? Probablement pas. Comment se fait-il dès lors que Mme von der Leyen et la nomenklatura puissent régner sur tout notre continent sans opposition significative?
Vladimir Poutine l’avait proclamé, tout l’appareil d’État l’avait répété: le pont de Kertch reliant la Crimée au continent était une ligne rouge pour la Russie. Lorsque, le 8 octobre au matin, une des voies routières du pont a été défoncée par un camion piégé, mettant le feu à un train d’hydrocarbures qui passait au même moment, cette ligne rouge a été officiellement franchie.