19 janvier 2025 | Le Bruit du Temps, Slobodan Despot
La scène se passe ces jours-ci dans les rues d’une grande ville d’Europe, mais elle paraît sortie d’un film de zombies. Sous la houlette d’une cheffe d’orchestre aux mains ensanglantées, des choristes se fourrent les doigts dans la bouche, comme pour se faire vomir, en déclamant un poème patriotique. C’est laid, «amateurish», pathétique et incongru. On pourrait hausser les épaules en concluant que les citadins de la classe oisive tuent leur ennui en étirant le carnaval sur la moitié de l’année. On aurait tort: les manifestations comme celle-ci ont pour but de faire crouler le gouvernement de Serbie et elles ont toutes les chances d’y réussir. L’affaire mérite donc un détour.
18 janvier 2025 | Turbulences
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
12 janvier 2025 | Lecteur
Les versions web, PDF, ePub
12 janvier 2025 | Nomade
Les versions web, PDF, ePub, audio
12 janvier 2025 | En accès libre, Pain de méninges, Slobodan Despot
Par quel miracle la volonté de puissance des gouvernements cédera-t-elle d’elle-même le pouvoir à des masses que rien n’aura préparé à l’exercer ? Quelle dictature se donnerait pour but l’éducation de la liberté ? La seule éducation qui la...
12 janvier 2025 | Portrait, Slobodan Despot
À l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, une foule de bobos s’est attroupée à Paris pour faire péter le champagne. C’était le plus bel hommage que des termites pouvaient rendre à un chêne. Les personnages comme lui étaient des katechons: ils différaient l’effondrement de la nation.
12 janvier 2025 | Ariane Bilheran, Lucarne
En 2020, j’avais indiqué que nous n’en étions qu’aux premières secousses du déferlement totalitaire. Depuis, les processus se sont renforcés, et nous sommes devenus banalement «habitués» à différentes dérives du totalitarisme mondial vers lequel nous sommes, de force plus que de gré, contraints d’avancer.
12 janvier 2025 | Enfumages, Eric Werner
L’avantage de cette passe brutale et ahurissante que nous vivons, c’est qu’elle étale la réalité toute nue devant nos yeux. On est obligé de voir ce qu’on voit. Or ce qu’on voit semble surtout donner raison à Hannah Arendt.