Il est courtisé par les journalistes les plus influents. Il ose invoquer la nécessité de «purges» dans un pays encore marqué par celles de Staline. Il est devenu le plus ardent défenseur hors USA de Donald Trump… Alexandre Douguine va-t-il prendre la grosse tête?
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Vous souvenez-vous de Sergueï Skripal, cet agent double empoisonné en Grande-Bretagne, disait-on, par les services russes? Que sont-ils devenus, lui et sa fille, depuis qu’ils ont survécu à un des poisons les plus violents qui soient? Pourquoi ne les voit-on plus? Et autres questions gênantes auxquelles seul un grand baroudeur de l’enquête en eaux troubles pouvait s’attaquer.
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D’un côté, le restaurateur de la puissance et de la fierté russes, le chef d’État qui suscite l’admiration des conservateurs de tous les pays. De l’autre, un «occidentiste» entouré d’ultralibéraux. Qui est véritablement Vladimir Poutine? Lequel de ces deux visages finira par s’imposer?
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Comme nos lecteurs l’auront deviné, la vie de Vladimir Pozner est un roman que l’on ne résume pas en quelques pages. Des raccourcis sont nécessaires pour esquisser l’essence et la nature de caméléon du personnage, né un premier avril, qui n’a pas fini — à l’âge de 90 ans — de défrayer la chronique.
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Ce journaliste et producteur nonagénaire est l’une des figures les plus influentes de la sphère culturelle et médiatique russe. Pozner peut tout se permettre, y compris diffuser des insultes contre le président. Sa liberté de parole et de mouvement est étonnante, mais moins que sa biographie. Voici l’esquisse d’un itinéraire peu commun à la lisière de l’Est et de l’Ouest.
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En attendant que la poussière retombe après le séisme planétaire provoqué par l’élection de Trump, que peut-on faire pour prendre de l’altitude et considérer le monde avec un minimum de détachement?
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Une Russie que l’on dit isolée du monde et, avec elle, son président ostracisé, ont dû se réjouir en cette fin de saison d’accueillir vingt chefs d’État dans la ville de Kazan pour le sommet des BRICS (voir [AP465](https://antipresse.net/loccident-renait-a-lest/)). Les BRICS semblent aujourd’hui rallier à eux la majorité de ce qu’on désigne par le Sud global ou ce qu’il conviendrait mieux d’appeler le Non-Occident. Mais des soupçons commencent à poindre quant aux visées réelles de ce mouvement.
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Membre de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie n’est pas amnésique pour autant. Elle se souvient de son ancienne alliance avec la Russie. Dès lors, le pays se déchire autour d’une question historique: l’irruption de l’Armée rouge en 1944 fut-elle une libération ou une occupation?
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Le sort du monde est suspendu à la réponse que Washington donnera à la question suivante: doit-on prendre Poutine au sérieux lorsqu’il trace une énième ligne rouge et qu’il se déclare prêt à utiliser l’arme nucléaire au cas où l’Occident déciderait de livrer à l’Ukraine des missiles de longue portée pour attaquer la Russie à l’intérieur de ses frontières?
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