Le non-Etat fripon (Transnistrie, 2)
L’existence de cette entité est une acrobatie de tous les jours. Elle a pourtant quelques arguments pour elle qui ont de quoi dissuader même les stratèges du «regime change» américains.
L’existence de cette entité est une acrobatie de tous les jours. Elle a pourtant quelques arguments pour elle qui ont de quoi dissuader même les stratèges du «regime change» américains.
La Transnistrie est à la Moldavie ce que le Donbass est à l’Ukraine. Bien plus qu’une épine dans le pied, elle est une source de conflit que certains souhaitent exploiter à leur profit.
En ressuscitant un saint exorciste retiré du calendrier, le célèbre réalisateur s’est posé comme plus conservateur que les conservateurs dans sa lutte contre les ennemis de la Russie. Son commentaire hebdomadaire «Besogon» ressemble de fait, par bien des aspects, à un traité de démonologie.
Il ne se passe pas une semaine sans que Nikita Mikhalkov ne fasse parler de lui dans les médias de Russie. Plus comme un maître à penser et un idéologue que comme l’acteur et le réalisateur moultes fois primé qu’il a été pendant plus de cinquante ans.
Lorsque les plaques tectoniques du continent eurasien se mettent à bouger, c’est que Sergueï Glaziev est à la manœuvre.
Il a incarné la réorientation pro-occidentale de la Russie d’Eltsine avant de devenir le théoricien de la souveraineté financière. Sergueï Glaziev est l’un des ouvriers discrets de la repolarisation du monde.
Des millions de Russes ont ressenti une joie maligne en découvrant dans les nouvelles du jour une photo banale montrant un visage inquiet penché sur un distributeur de billets. Ils ont vite reconnu le profil d’Anatole Tchoubaïs, surnommé Tolik le Rouquin, qui passe pour l’homme le plus détesté de Russie.
En refusant de prendre en compte la réalité du terrain et le point de vue de toutes les parties, on ne fait que prolonger un conflit qui aurait, en plus, pu facilement être évité. De fait, on a laissé Poutine maître du jeu, par préjugé et par sottise.
L’Ukraine revendique des victoires militaires peu documentées et souvent démenties et s’attribue le «mérite» du désencerclement de Kiev, qui est sans doute une manœuvre de l’état-major russe. En même temps, elle a totalement perdu la maîtrise du ciel et n’a pas mené une seule contre-attaque coordonnée depuis le début. Pour l’observateur froid, la question s’impose: où est-elle?*