Sommes-nous des machines?

Partant d’une question juridique sur l’intelligence artificielle, on bute sur le trouble profond qui affecte la perception que nos contemporains ont de leur propre humanité. Comme quoi, le problème de l’IA est moins dans l’évolution de la machine que dans l’involution de l’humain…

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Le «temple bionumérique» d’Andreï Foursov (1)

Qui sont les vrais seigneurs de la civilisation globale à l’heure de l’internet? Comment règnent-ils? Peut-on encore parler de capitalisme et des rapports d’exploitation classiques? Comment, de manière générale, les milieux savants russes voient-ils l’Occident et l’évolution du monde moderne? Cet entretien visionnaire et parfois stupéfiant de franchise permet de s’en faire une idée.

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Le canon, ou la fin de la noble guerre

Le canon est une invention de la mécanique. Il est laid et bête autant que redoutable. Tuant les hommes à distance, il met à néant les plus nobles emportements du courage humain. Des soldats au cœur sublime sont frappés à mort avant d’avoir aperçu l’ennemi. Tout ce qu’il pouvait y avoir de beauté dans les guerres antérieures a disparu. L’héroïsme désormais consiste à endurer avec patience le froid, la faim, la pluie, la boue, l’ordure, l’atroce ennui et une mort sans gloire ni consolation. — Léon Bloy, Dans les ténèbres (1918)

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La Suisse ou le pivot du monde (1)

Pendant plus de mille ans, l’Occident fut le centre du monde. Et ce centre avait un cœur d’où descendaient ses eaux et par où passaient ses routes capitales: la Suisse. Si la civilisation globale, comme l’a dit l’historien Nicolas Troubetzkoy, est une invention de *l’égocentrisme romain-germanique*(1), le bloc alpin peuplé par les Suisses a joué un rôle essentiel dans cette invention. Un pays doté d’une histoire et d’une personnalité aussi singulières peut-il se noyer dans le marasme ambiant? Ses propres dirigeants, aujourd’hui, semblent penser que oui. On peut juger leur empressement à s’autoeffacer un peu… prématuré.

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La Chaîne du Malheur compte sur vous!

Au temps de leur tradition humanitaire, les Suisses contribuaient généreusement à la Chaîne du Bonheur. Depuis, le vent a changé et l’on préfère désormais alimenter la discorde. Nous lançons donc l’idée de la Chaîne du malheur, organisation vindicative suisse pour l’aide aux conflits. Et, comme auparavant, la télévision de service public y contribue avec ses inénarrables animateurs.

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A qui profite la paix en Ukraine?

Ou plutôt: à qui profite la poursuite d’une guerre déjà perdue? C’est la question qui continue de résonner après les spectaculaires sommets et discussions de «paix» de ces derniers jours. Si elles ne laissent entrevoir aucune perspective d’apaisement concrète du conflit, ces agitations en disent long, en revanche, sur l’état moral et psychique de nos propres dirigeants.

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Juan Asensio, ou l’inarrêtable ronde du Stalker

Plus de dix ans avant la création de l’Antipresse, Juan Asensio avait démarré une chronique de ce «temps des robots» qu’il poursuit aujourd’hui encore, après mille et cent semaines, sans fléchir et sans se lasser — et sous un angle précis: celui de la littérature. Enfin, de son «cadavre», vu la décomposition culturelle dont nous sommes les témoins. Si vous ne connaissez pas encore le «Stalker» (juanasensio.com), voici l’occasion de découvrir une entreprise titanesque de critique et de mémoire dont les médias de grand chemin ne vous parleront jamais.

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