culture
SOLJENITSYNE, Alexandre
«La ligne qui sépare le bien du mal passe par le cœur de chaque homme. Et qui est prêt à détruire un morceau de son propre cœur?» (L’Archipel du Goulag)
D’une étrange curiosité pour la culture du voisin
Une lecture de «L’islam et l’ordre du monde» d’Yves Lepesqueur.
Walter Benjamin, l’art, la révolution, l’aliénation…
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.»
Le féminisme, un monde parallèle
Nous parlions la semaine dernière de l’hybris, autrement dit de la démesure, qui fait que l’être humain est parfois tenté d’outrepasser certaines limites. Il résiste ou non à cette tentation, mais quand il y cède, il finit toujours un jour ou l’autre par le regretter. On le voit dans tous les domaines. Parlons un peu aujourd’hui du féminisme.
Pasquale Paoli, Père de la Patrie
«Il n’est pas aisé de vaincre un peuple libre, et rien n’est impossible aux âmes nobles et magnanimes.» (Pasquale Paoli)
Saint-Simon, «y être sans en être»
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, né le 16 janvier 1675 à Paris où il mourut le 2 mars 1755, fut duc, pair de France, courtisan, historien et mémorialiste. Témoin crucial de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence, nostalgique d’un âge d’or de la monarchie, il en prédit la fin. Il acquit ses lettres de noblesse par son style et par son aptitude à tracer les portraits de la cour. Ses *Mémoires* sont un monument de la littérature française.
Flux et reflux
Comme chacun s’en rend bien compte aujourd’hui, nous vivons la fin d’un cycle. Quelque chose s’achève, nous sommes en train de basculer dans autre chose. On peut aborder le problème sous différents angles. Certains se réfèrent aux cycles économiques, d’autres, comme Bernard Wicht, parlent de «nouveau moyen âge». Etc. Toutes ces approches sont intéressantes.
Le totalitarisme ordinaire: solutions et actions
Une critique a récemment été adressée à l’Antipresse: nous ne proposerions pas de solutions; notre constat serait purement descriptif et analytique — et, de ce fait, déprimant —, car nous n’apporterions ni remède ni action pour les lecteurs. J’ai voulu répondre à cette remarque à partir de ma propre réflexion et de mon expérience personnelle.
Le salut par le rock
La Yougoslavie était un pays condamné. Elle a fini sa trajectoire dans une grande explosion de créativité littéraire, cinématographique, picturale et musicale. Un des rois de ce déclin lucide et joyeux vient de mourir. Il avait su marier à la perfection la provocation et la gravité, l’outrance anarchique et la transe prophétique.