guerre
Que se passe-t-il dans les Caraïbes?
Ariane Bilheran avait choisi l’exil colombien pour trouver la sérénité, voici qu’elle est sur le point de devenir reporter de guerre! La zone des Caraïbes n’est plus menacée que par les ouragans, elle est aussi la cible d’une énième intervention coloniale des États-Unis qui semble imminente.
Le drill
Nous sommes européens. Nous sommes donc libéraux, individualistes, éveillés, éclairés. Et si, en réalité, nous étions des polichinelles mécanisés réglés comme du papier à musique? Une coutume saisonnière insolite et surannée que l’Europe est seule à pratiquer nous renvoie un signal «faible» mais très éloquent à ce sujet.
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.
Un si désirable anéantissement
Une guerre frontale en Europe aujourd’hui signifierait la destruction du continent et peut-être même de l’humanité. On ne peut pas imaginer que nos dirigeants n’en soient pas conscients. Si, par conséquent, ils parlent de guerre, ce ne peut être que pour la conjurer. Ou bien un effet d’ironie…
Géopolitique du kitsch
Les masques tombent en cascade, les révélations et les coups de théâtre pleuvent. C’en est trop. Or tout ce qui est excessif est insignifiant. C’est pourquoi nous ne ressentons plus ces chocs tectoniques. Nous sommes immergés dans un monde du faux semblant et de l’impuissance. Jusqu’à quand?
La dîme, la taille, le tribut… et quoi encore?
Les Suisses n’ont jamais rampé aux pieds de Hitler comme ils le font aujourd’hui aux pieds des Américains. En plus, cela risque d’être contre-productif.
Zakhar Prilepine, l’écrivain et la guerre
Un roman qui sonne juste en dit beaucoup plus long et profondément vrai sur une société et son histoire que mille ouvrages savants ou les chroniques des meilleurs journalistes du temps. Zakhar Prilepine en est la preuve vivante.
Mateusz Piskorski: «La Pologne agit contre elle-même»
La Pologne est l’un des États les plus belliqueux du bloc occidental face à la Russie. On a pu croire que l’élection de Karol Nawrocki cet été conduirait à une attitude plus équilibrée et plus rationnelle, mais tel ne fut pas le cas. Or, les Polonais sont loin de partager, tous, la russophobie «structurelle» du pouvoir politique. Les analyses nuancées d’un Mateusz Piskorski en sont un exemple.
La prochaine guerre n’aura pas lieu
Les tribus primitives croient qu’à force d’invoquer la pluie, elle finit par tomber. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’on invoque sans cesse la guerre, qu’on dit ne pas vouloir, mais qu’on veut en fait très fort (mais sans le crier trop haut)?